Le Clan de La Main Noire
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Le Clan de La Main Noire

Repaire des membres
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
35 €
Voir le deal

 

 [RP] un Manoir au loin dans la forêt

Aller en bas 
+4
Le narrateur
Loreleï
Cellene
Chaos
8 participants
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Chaos
Le Maître
Chaos


Nombre de messages : 243
Localisation : Partout
Etat d'esprit : Tortureux
Désirs : Ca
Date d'inscription : 04/08/2007

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeSam 1 Aoû - 1:30

le narrateur du Clan a écrit:
Note préliminaire

Historiquement, le Manoir du Clan de la Main Noire est situé dans la forêt impénétrable non loin de Carcassonne. La route pour y accéder n’est connue que par ses membres. Or survient un événement inattendu qui rend le Manoir repérable de loin. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il en devient facilement accessible ni que toute personne qui s’en approchera sera la bienvenue. D’autant que des loups semi domestiqués rodent dans l’enceinte et que certaines de ces charmantes bestioles ont trouvé une faille dans le mur d’enceinte et peuvent partir en goguette sans crier gare.

Mais revenons un peu sur le Clan lui-même. Constitué de brigand sans loi et encore moins de foi, il est dirigé par un psychopathe, inquisiteur défroqué qui se fait appeler Maître et auxquels les membres vouent une obéissance absolue. Ceux qui ont eu la mauvaise idée de lui tenir tête ne sont plus là pour le raconter ou alors très faiblement, leur voix couverte par les couinements des rats qui peuplent les geôles du Manoir.

Les membres du Clan de la Main Noire sont des PNJ, donc ne plongez pas dans le lavabo la tête la première, gardez vos souris éloignées des boutons « défendre le pouvoir » ou « mettre en procès », leur raison d’être est RP et uniquement RP. Enfin normalement…

Le Clan, a fait parler de lui essentiellement dans le Languedoc il y a quelque temps. Vous pourrez vous faire une idée de ses hauts faits en en lisant la narration dans la bibliothèque du Manoir qui est ouverte à tous, en ce qui concerne les missions à l’extérieur du Manoir.

Le RP qui va suivre est ouvert à presque tous. En effet nous demandons la plus grande cohérence dans les actions de vos personnages, les super héros, sorciers et autres seront reconduit vers bisounoursland avec l’aide des censeurs de ce forum. Il est également demandé d’accorder un soin particulier à la rédaction, un minimum de 5 lignes est demandé, suffit d’un peu de description de ce que voit votre perso, quelques pensées éventuelles et bien sur de la parole, histoire que les autres personnages puissent réagir si nécessaire) et à l’orthographe. Point d’élitisme dans tout ca, juste l’envie du beau, du cohérent, de l’amusant. En cas de doute, n’hésitez pas à contacter l’un ou l’autre protagoniste de ce rp.

Et comme dirait l’autre, maintenant que vogue le RP

Il a froid, il a chaud, il est ankylosé… Sa couche est anormalement inconfortable, ses paupières collent, sa capuche lui couvre le visage…
Etrange sentiment que ce réveil endolori. Sans ouvrir les yeux, mais tous les autres sens en éveil, le Maître tente de cerner la situation qui de toute évidence lui a échappé. Lors de sa ronde vespérale, le Manoir était endormi, calme, étrangement calme. Même les geoles étaient demeurées silencieuses. Il s’était promis de descendre voir le lendemain si les deux prisonniers restant étaient toujours en vie. Il avait toujours ce grand projet à mener et qui trainait trop, beaucoup trop…

Une odeur acre lui agressait l’odorat, des crépitements sourds et une lumière dansant à travers ses paupières lui permirent de peu à peu mieux comprendre ce qui se passait. Au moins partiellement. Le Feu, tendre allié des maints interrogatoires qu’il avait pu mener avant sa rencontre avec le Fondateur, ce Feu semblait s’être retourné contre lui.

Quelques bruits de pas précipités, mais pas un cri, pas un cri humain. Non loin de là les loups jappaient de manière inquiétante témoignant par là même d’une grande agitation, d’une sourde angoisse animale.

Une autre évidence apparut rapidement à Chaos, il n’y avait pas de combat en cours, ils n’avaient donc pas subi d’attaque, comment aurait-il pu en être autrement d’ailleurs. Le Manoir était soigneusement caché dans la forêt, et bien peu connaissait le chemin tortueux et semé d’embûches qui y menait.

Le Maître, totalement conscient désormais se releva en grimaçant et resta assis, ouvrant lentement les paupières, s’étant assuré que personne ne pourrait voir son visage.

Un bruit terrifiant le hérissa et un milliard de pensées s’entrechoquèrent dans son esprit torve. La toiture, de laquelle jaillissaient des flammes sans fin venait de s’écrouler, anéantissant en un instant le deuxième étage du majestueux édifice.

Ses appartements…son Trésor… Infa…

Tout se bousculait à une vitesse effreinée. Déstabilisé, il ne cernait plus les priorités, même les loups semblaient sortis de ses pensées, au péril peut être de sa vie.

Le vent violent qui attisait encore plus le sinistre, dissipa l’espace d’un instant l’épaisse fumée qui obstruait la vue de la porte d’entrée. Il était impossible, tout simplement inconcevable qu’il soit l’unique survivant. Il en tenait pour preuve le simple fait d’être sorti de l’inconscience à même le sol rocailleux de la Cour d’honneur.

Il se leva en titubant, ajusta sa capuche et se dirigea vers l’entrée principale du bâtiment. Il devait savoir…
Revenir en haut Aller en bas
Cellene
Assassin
Cellene


Nombre de messages : 252
Localisation : Perdue dans ses hantises... ses démons...
Etat d'esprit : Hantée... Plus maîtresse de son âme..
Désirs : Comprendre... chercher...
Date d'inscription : 28/06/2007

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeSam 1 Aoû - 1:53

La chaleur fut grande et engloba le manoir, le feu s’embrasa, la fumée s’échappa des fenêtres. Une pièce a prit feu, comment ? Accidentel ? Volontaire ? Le feu mordilla le bois, les tapisseries, les meubles, les lits, très vite une deuxième pièce fut emportée par les flammes, puis une troisième, puis une quatrième. Les flammes eurent faim, elles se nourrissaient de tout ce qu’elle pouvait trouver, même des corps humains… Un feu amenait toujours des cris, des larmes, mais là, le Manoir était calme, presque silencieux… Trop silencieux… Qui vivaient encore là ? Qui était encore présents ? Le maître le savait peut être…

Un réveil en sursaut… Les joues rouges, les perles de sueurs glissèrent sur son front. Il faisait chaud, si chaud. Combien de temps dormait-elle ? Elle posa ses pieds sur le sol bouillant de sa chambre. Sa chambre ? Comment était-elle arrivée jusqu’ici ? Trop de questions à la fois, trop d’incertitude. Elle se leva, mais sa jambe lui fit mal. Une douleur tira sa cuisse et la fit crier, puis la fit retomber sur le bord de son lit, une main fut déposée sur ce qui semblait être une plaie plus ou moins profonde. Elle releva sa jupe et put voir un bandage tacheté de sang. Blessée ? Mais pourquoi ? Elle devait changer de vêtement et vite, elle avait besoin d’air. Mais pourquoi donc étouffe-t-elle d’un coup ? L’Azurée se leva à nouveau en boitant et en serrant les dents. Elle prit son pantalon de cuir, puis avec du mal, elle enleva sa jupe. Elle serra le bandage, bien que le sang était séché depuis longtemps. Elle s’assit sur une chaise près de l’armoire et enfila son pantalon. Lorsqu’elle se leva et referma son vêtement, elle put voir de la fumée s’échapper de dessus sa porte. Elle fronça les sourcils.


C’est quoi c’te fumée encore !!

Elle sursauta légèrement à sa propre voix, elle était différente, étouffée. Sa gorge commençait à lui brûler fortement, alors qu’elle s’avança vers le lit ou elle prit son épée et sa cape qu’elle enfila rapidement. Il devait faire froid dehors, peut être ou pas ? Elle ne savait même plus quand elle était sortit pour la dernière fois, ni même pourquoi sa cuisse était blessée. Elle ne s’en souvenait plus, elle ne comprenait plus. Une fois presque prête, elle prit ses dagues qu’elle cacha sur elle, comme à son habitude. Lentement, elle s’avança vers la porte et la toucha. Elle était chaude, brûlante presque, elle n’arrivait même pas à garder sa main placée dessus s’en était à la limite de l’insupportable. Pourtant, elle ouvrit la porte et là…

Chaleur, feu, luminosité extrême. Ses yeux se fermèrent, ils étaient habitués à la pénombre. Cellene tenta d’ouvrir les yeux, mais elle n’y arriva pas. Elle glissa son bras au niveau de son visage. Le feu, le feu s’était déclaré au manoir. Vite… il fallait sortir, mais comment ? Elle tourna la tête vers la fenêtre. Sauter ? Non ! Trop haut… Tenter de passer outre les flammes ? Possible. Une idée lui vint. Elle boita jusque vers le lit et pris la première couverture qu’elle trouva, puis elle avança jusqu’à la salle d’eau ou elle plongea sa couverture dans la baignoire pleine d’eau. Elle était chaude, presque brûlante, le feu devait être présent depuis un moment. Elle prit la couverture et la plaça sur sa tête, dès qu’elle fut près de sa porte. Elle devait sortir de là et rapidement. Même si elle était seule ? Possible. En s’engageant dans le couloir, elle se retourna et vit que le feu s’approchait d’elle, mais que devant elle, il n’y avait que de la fumée. Ce serait donc par là, qu’elle pourrait essayer de sauver sa vie. Elle tenta de frapper sur les portes qui se trouvaient sur son chemin. On ne savait jamais, peut être que quelqu’un était encore dans le manoir.

Personne ne semblait répondre, ou peut être qu’elle n’entendait pas les portes s’ouvrir. Le feu faisait un bruit désagréable, plusieurs pièces semblaient même s’effondrer, pourtant, elle songea qu’elle avait des amis ici, surtout un… Ou était Seamus ? Que faisait-il au juste ? Il fallait peut être qu’elle le cherche ? Ou peut être qu’il était déjà dehors ? Elle devait en avoir le cœur net…

Elle continua d’avancer, lentement, la fumée prenait sa gorge, ses poumons. Elle commença a toussoter, pourtant elle devait sortir de là rapidement. Enfin, elle voyait les escaliers, qu’elle prit. Seul endroit, il y avait pas beaucoup de fumée, pourtant elle ne voyait rien d’autre tout le long de sa descente. Ce fut si long, qu’elle eut l’impression de descendre aux enfers, pourtant elle arriva dans le hall, ou elle vit des ombres, deux, trois, quatre ? Sa vue lui faisait à nouveau des misères ? Elle délirait à nouveau ? Ses yeux azurs n’arrivaient pas à distingués ce qu’il se passait devant elle.

Ses jambes ne pouvaient plus avancer, elle toussait de plus en plus, ses yeux la brûlait. Mais elle se sentit soulevée à son côté droit, puis tirée… ou ? dehors? la lumière lui brûla la rétine, elle dut fermé les yeux et se laisser emporter…
Revenir en haut Aller en bas
Loreleï
Punisseur
Loreleï


Nombre de messages : 97
Localisation : Ici, partout, derrière vous...
Etat d'esprit : Empoisonné, perfide,pernicieux, délétère...
Désirs : Assouvir ses caprices...
Date d'inscription : 06/12/2007

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeSam 1 Aoû - 14:58

Comme souvent depuis que l’été avait fait son apparition, Loreleï venait le soir dans le chenil des loups, sa relation avec eux s’était amélioré au fil du temps et rester en leur compagnie lui procurait un plaisir que peu d’humains serait capable de comprendre en ce bas monde.
Après avoir joué avec les derniers nés du printemps, elle les avait pris contre elle et s’était installé sur une paillasse propre et la fraicheur de la nuit l’avait emporté dans les méandres de ces rêves quand elle se sentit réveillé par des coups de langues de louveteaux sur la joue et le nez.

Agacée, elle se redressa sur elle-même et vit que seuls les louveteaux se tenaient sous l’abri fabriqué un peu plus tôt dans l’année. Une certaine agitation l’emporta, en été, aucun loup ne se sauvaient, elle se posait la question quand une douce odeur de feu lui pris les narines.
Les premières secondes lui apportèrent une satisfaction intérieure de cette odeur quand les loups se mirent à hurler à la mort. Elle se leva alors prestement et se dirigea à pas rapide vers la meute qui s’énervait en direction du Manoir.

Très rapidement, le visage de Loreleï se tourna et une épaisse fumée contra l’apaisante, sans savoir comment, elle crut comprendre.


« -Non non non non non non non non non non non non NON NON NON NON NON NOOOOOOONNNNN »

En prononçant ce même mot, elle s’était ruée vers la porte du chenil, l’ouvrant avec difficulté et la tira derrière elle, ne voulant pas perdre ses loups dans la panique.
Elle commença à courir en direction du manoir, trébuchant, tombant, se relevant sans cesse et en hurlant des non à tue tête.
Pas encore…
Elle arracha les pans de sa jupe à l’aide de sa dague qui ne la quittait jamais, appelant ceux qui vivaient à ses cotes dans le manoir :


« -Cellene ! Seamus ! Meli ! Chaos….Non…Pas encore ! NOOOONNNNN »

Pas d’eau à portée de mains, il fallait qu’elle entre…
Elle se remit à courir en direction des portes quand une silhouette se profila face à elle, une bure…
Cette bure…
Son Maître…
Il était vivant ! Donc cela signifiait que les autres l’étaient aussi !
Elle se rapprocha de lui, le regarda


« -Maître ?!? Vous vous sentez bien ? »

Sans chercher à comprendre, elle siffla, elle savait que la meute avait gardé sa petite sortie si souvent rebouché par des amas de terre, mais sortait toujours par le même endroit, et rentrait lorsqu’ils en avaient envie. Son sifflement ferait venir les loups, elle leur hurla :

« - Emmenez-le loin d’ici ! »

Elle ne savait pas si l’ordre serait comprit en voyant apparaître les loups, mais elle en avait cure, elle se tourna vers le Maître qui titubait trop pour rentrer de nouveau dans le Manoir

« -Partez, allez vous mettre à l’abri… »

En se retournant face aux portes, elle donna un coup de pied violent, elle poussa l’une des portes et l’horreur lui fit face, une fumée aussi épaisse que l’entrée de l’enfer l’accueillait, elle se mit à tousser, manquant d’air tout à coup, surprise par cette épaisse fumée. Elle mit l’un de ces pans de robes déchiré sur son visage, la couleur rougeoyante des flammes se trouvant pas très loin, et s’avança dans son antre.

Les quintes de toux se tenaient aussi rapproché qu’une respiration normale, ses yeux pleuraient, la piquait, la brulait quand elle aperçut une silhouette ou peut-être était-ce un semblant de silhouette, instinctivement, elle se rapprocha tout de même de ce qu’elle pensait être une silhouette.
En s’approchant de la silhouette, elle sourit


« -Papa, papa aides moi…papa j’ai peur… »

Le passé et le présent se mélangeaient dans son esprit, son père était mort des années auparavant, ainsi que tout le reste de sa famille dans le feu de leur Manoir…Son esprit troublé ne savait plus à quel moment de sa vie elle se trouvait...
Sa main toucha un bras, ses yeux la brûlaient tellement qu’elle ne vit pas qui c’était mais en voyant que la personne s’affaissait, se trouvant certainement à genoux, Loreleï n’arrivait pas à décerner sa position, elle la soutint alors et essaya de la porter.


« -Non, je n’y arriverais pas, continue, poursuis, on est presque dehors… »

La personne que Loreleï avait à ses cotés ne pouvait plus lutter, elle prit sur elle de la traîner dehors comme elle le pouvait, à reculons, en toussant, pleurant forçant son esprit à poursuivre.
Ses pas la menèrent lentement hors des murs du Manoir, ou enfin un peu d’air se fit sentir, il fallait qu’elle l’éloigne, pas de beaucoup, juste de quelques pas…

Ses poumons se mirent à siffler quand ils entrèrent en contact avec l’air respirable, ils la brulaient et essayaient d’évacuer cette fumée qui s’était immiscé en elle avec volupté, elle posa le corps qu’elle avait traîné et vit des cheveux qu’elle reconnaissait…Cellene…Loreleï la mit sur le dos et essaya de voir si elle respirait.
Un des loups se dirigea vers elle et attrapa son bras, voulant la tirer loin de cet enfer mais Loreleï s’arracha à lui avec violence, il s’assit alors et la regarda


« -Restes... ici avec elle,..... surveille là ! »

Elle se rendit compte que son ordre était d’un ridicule affreux mais elle se releva et chercha du regard le Maître, elle ne savait pas ou il était…
Son regard se tourna alors vers le manoir, les autres, il fallait qu’elle y retourne, se reprenant, elle prit un autre bout de pans de sa robe et le plaqua sur son visage, se dirigea de nouveau vers le Manoir ou la fumée sortait et ou les flammes venait lécher les fondations, en rentrant de nouveau dans cet enfer, et sous son masque improvisé, elle hurla en regardant le Ciel

« - Tu ne les aura pas eux ! Tu m’as déjà volé ! Je ne te laisserais pas faire ! »

La voix était rauque, abîmé par la fumée, la douleur intérieur était au maximum, tout la brulait, elle toussait sans arrêt et sur ces derniers mots, elle entra de nouveau dans son antre…


Dernière édition par Loreleï le Ven 19 Mar - 23:25, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Le narrateur
Adepte
Le narrateur


Nombre de messages : 34
Date d'inscription : 31/08/2008

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeSam 1 Aoû - 19:17

--Aristide a écrit:
[RP] un Manoir au loin dans la forêt Aristide

Aristide, servant de Majda, portait la livrée de Couffoulens. Sa maîtresse lui avait bien dit de ne jamais sous aucun prétexte fallacieux aller dans une certaine partie de la forêt de Carcassonne. Les premières fois qu'il avait chercher à comprendre, il avait reçu des coups de pieds dans le fondement et l'ordre d'aller voir à Montpellier si sa jeune maîtresse y était. Il y était donc allé mais ne l'avait pas trouvée, et était revenu prévenir icelle à Exat où elle demeurait avec ses parents. Il n'avait pas compris pourquoi Majda avait alors levé les yeux au ciel, demandant quelque chose comme :

Mais que vous ai-je fait Aristote ?

Qu'il l'admirait sa maîtresse ! Elle était un peu étrange, et trop foncée de peau, mais elle n'arrêtait pas de courir dans tous les sens, et il trouvait ça drôle. Majda lui avait alors comté une histoire des plus étranges, à vous donner des frissons dans le dos et vous empêcher de dormir pendant des semaines. Comment pouvait-elle cotoyer des gens si méchants, et continuer à sourire ? Les yeux posés sur Majda, il la dévorait du regard. Elle ne le regardait qu'à peine lorsqu'il montait l'eau de son bain. Mais lui ! Ah s'il était plus riche ...





Majda_eulalie a écrit:


[RP] un Manoir au loin dans la forêt 147919549649dd0fdbee5cd

Aristide l'embêtait encore une fois à demander pourquoi la forêt de Carcassonne, était si dense à un endroit, et pourquoi il n'avait pas le droit d'y aller. Elle avait remarqué que depuis quelques temps, il la regardait étrangement, et donc avait embauché une chambrière.

Elle plante son regard de jade dans celui de son serviteur.

Aristide, je t'ai dit "non", et ce à moults reprises. Dans cette forêt, il existe un manoir. J'ai reçu lorsque j'étais maire, la visite du... de ...

Elle cherche ses mots, sachant que le pauvre naïf tomberait raide de trouille s'il savait la moitié de ce qu'elle sait.

de leur seigneur. Je t'interdis d'aller dans cette partie de la forêt, ce n'est pas un ordre compliqué ça ! J'ai passé un accord oral : il laisse Carcassonne tranquille, si on le laisse tranquille. A chacun ses terres, et tout ira bien.

Tu m'as bien comprise ? Interdiction formelle de s'approcher du Manoir de la Forêt !


Et défection ! Elle en avait trop dit, parler du manoir, c'est attiser la curiosité de son serviteur. Elle se souvient de ce court entretien qu'elle avait eu. Elle était jeune maire, et y avait songer longtemps. En parler à l'Ost ? A ses parents ? Faire raser ce manoir où devait régner une sale engeance de brigands et de filles de joie ?

Se levant, elle s'approche de la fenêtre de son bureau, et remarque une étrange fumée au loin. Elle esquisse un sourire. Cette fumée provient du manoir. Serait-ce la fin de cette saleté ? Les filles de joie pourraient augmenter les effectifs du futur bordel de Carcassonne dont Donà Mamba allait être la taulière, et les brigands permettraient d'avoir enfin un peu de spectacles s'ils entraient en ville. Ils n'ont pas le droit d'y venir. C'est l'accord passé, il y a longtemps entre elle et ce goujat dont elle n'avait même pas pu voir le visage. Elle avait compris qu'elle avait de la chance d'être encore en vie, mais allait tout faire pour que l'accord soit respecté.

Les geôles d'Exat n'avaient pas servi depuis longtemps. Celles du Comté étaient pleines. Si elle en voyait dans l'enceinte de la cité, elle les ferait ferrer et transférer à Exat. Une petite pendaison, ou mieux une éviscération ? Quoique l'écartèlement aussi, ce n'était pas si mal... Un sourire en coin à l'idée de réjouissances et de spectacle pour les habitants de Carcassonne.

Elle retourne travailler, non sans demander à Aristide :


Ouvre la fenêtre, l'été rend ce bureau telle une fournaise. Et j'ai l'impression qu'un incendie s'est déclaré dans la forêt. Va prévenir mon Père. Il est loin pour le moment, mais il ne faudrait pas que la ville brûle.

Se saisissant d'un parchemin, sans accorder un regard de plus à Aristide, elle se remet au travail.

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Bannireogz




--Aristide a écrit:
[RP] un Manoir au loin dans la forêt Aristide

Il écoute les explications et hoche la tête. Oh oui, il y avait un manoir, et un beau ! Il s'était égaré la veille en allant porter une missive, et avait aperçu de la lumière. Lorsqu'il s'était approché, il avait entendu des cris, des hurlements et toutes sortes de choses propres à vous glacer le sang.

Oui, Damoiselle Majda.

Ce n'est pas le moment de lui dire qu'il a du faire un feu, et passer la nuit près de cet endroit qui doit appartenir au Sans-Nom... Elle a l'air plutôt énervée la jeune maure ce matin.

Il s'approche de la fenêtre pour l'ouvrir et écarquille les yeux. Ce serait pas son feu quand même ? Bon, il n'avait plus d'eau et s'était contenté d'uriner dessus pour essayer de l'éteindre, mais des braises auraient-elles pu faire ça ? Il sursaute en entendant qu'il doit en plus aller prévenir le baron !

Arf, ça va mal et ça dure là ! Il risque sa place au bas-mot. La tête basse, rentrée dans les épaules, il sort en fermant la porte doucement, après avoir acquiescé en direction de la Dame de Confolenç, et s'approche après un frisson du bureau du Baron de Portes. Il frappe alors à la porte du terrible maure, en tremblant, livide, toujours aussi impressionné alors que sa jeune maîtresse n'arrête pas de lui dire que le baron n'est pas méchant. Sans doute la carrure, à moins que ce ne soit la couleur de peau, ou sa voix qu'on entend jusqu'à l'autre bout du royaume ? Qui sait...


Senher Bar ? C'est Aristide. Votre fille m'envoie vous porter quelques nouvelles.
Revenir en haut Aller en bas
Versus
Combattant
Versus


Nombre de messages : 65
Localisation : Derrière toi, près a trancher ta gorge
Etat d'esprit : Ténébreux
Désirs : Voir couler ton sang...
Date d'inscription : 10/02/2008

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeSam 1 Aoû - 20:09

Un mal de tête, une odeur nauséabonde lui chatouilla les narines, il était entrain de dormir mais bizarrement sa couche était plus dur qu’à l’accoutumée. Le silence qui régnait à son habitude n’était plus là. Les yeux s’ouvrirent, la lumière fut désagréable, les prunelles mirent du temps à s’habituer. La tête se redressa lentement, suivie de corps tout en entier. Il se trouva assis, dans l’herbe… Dans l’herbe ? Ses yeux flamboyants restèrent accrochés à la nappe verte du sol. Un haussement de sourcil d’incompréhension, le soir couché dans un lit, le matin réveillé dans l’herbe. Un épisode manqué pour le Ténèbre.

Un grand vacarme surgit, les yeux de Versus se levèrent. Le Manoir était en feu et la toiture s’effondra, très vite, il comprit ce qu’il s’était passé. Pourquoi il était dehors et non dans sa chambre. Mais qui avait bien pu le faire sortir de là ? Il regarda autour de lui, qui était donc présent ? Il avait beaucoup de peine à le voir, la fumée avait englobé une bonne partie de la cour d’honneur.

Il se redressa d’un coup et se mit sur ses pieds. Il fallait peut être aidé à sortir les gens de là ? Quoi que… il ne les connaissait pas, pourquoi ferait-il un élan de gentillesse ? Le Ténèbre secoua la tête de chaque côté, il ne perdait pas grand-chose. Pourtant, il leva rapidement la main pour toucher son dos. Il soupira de soulagement, sa lame était là, tout contre lui. Son mantel aussi, faut dire qu’il s’était endormit tout habillé, quel chance, ou un pressentiment… Une pensée lui vint d’un coup, pour la petite peste. Il secoua la tête, il ne devait pas s’amouraché d’une saleté pareil. Quelle tronche elle pouvait avoir, il avait déjà eu le cœur serré quand il avait entrevue sa Perle. Au moins, il la savait en vie et espérait brusquement, qu’elle ne se trouvait pas au Manoir pendant l’incendie.

Il vit une ombre sortir du Manoir, près du Hall. Non… deux ombres, l’une d’elle portait une couverture sur la tête, l’autre semblait la soutenir. Ses yeux flamboyants furent mis à rude épreuve, il essaya de trouver âme qui vive près de l’entrée du Manoir. Une ombre un peu plus grosse se dessina au loin, il put deviner le Maître. Le tortueux était donc encore en vie. Versus s’avança et se surpris à avoir de la peine à marcher droit. Il s’approcha de Chaos, alors que la fumée devenait de plus en plus dense. Il songea d’un coup, qu’un manoir caché dans la forêt et en feu, n’était plus une cachette sûre. Il allait falloir rassembler les personnes vivantes et vite se tirer… A peine avait-il eu une seconde d'inattention que le Maître avait disparu! Peut être était-il rentré dans le brasier.

Versus s’approcha de la porte d’entrée, lentement et plissa les yeux. Il vit Loreleï y entrer, il tourna la tête sur le côté pour voir un corps gisant au sol, un loup près de lui, en s’en approchant il reconnut l’Azurée qui semblait reprendre petit à petit ses esprits. Un soupire, puis un deuxième, qu’allait-il faire au juste ? Rester planté là, ou y aller. Après tout, la jeune femme qui s’occupait à merveille des loups, y était. Que cela ne tienne !! Versus avança d’un pas rapide, passa les lourdes en porte et vit à la rencontre de Loreleï en plaçant un bras sur son nez, qu’il ôta pour la éler.

Loreleï !! Attend !! Séparons-nous… reste en bas, je monte voir s’il y a du monde en haut !

Elle n’avait que quelques pièces à faire, lui plusieurs… Mais il verrait au moment ou il serait en haut l’étendu des dégâts, mais peut être qu’il ne serait pas utile de faire toutes les pièces. Dans la fumée si épaisse, il lui sembla voir une ombre venant des escaliers, mais sans doute que le feu lui jouait des tours. Versus ne put s’empêcher de tousser, la chaleur du Manoir était presque insupportable, il n’attendit pas l’accord de la jeune femme et s’avança droit devant lui, tentant de chercher les escaliers menant à l’étage…
Revenir en haut Aller en bas
Cellene
Assassin
Cellene


Nombre de messages : 252
Localisation : Perdue dans ses hantises... ses démons...
Etat d'esprit : Hantée... Plus maîtresse de son âme..
Désirs : Comprendre... chercher...
Date d'inscription : 28/06/2007

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeSam 1 Aoû - 23:58

Une béquille humaine l’amena dehors, cette fois-ci l’Azurée en était certaine, même si l’odeur de la fumée lui prenait à la gorge, elle pouvait sentir l’odeur que la personne qui la tenait émanait. Elle était certaine à la taille que ce n’était pas Seamus, ni même un homme… mais bien une femme. Etait-ce vraiment important ? Sans doute oui… Cellene ne savait pas qui était dehors, qui était encore en vie. La lumière du jour ne pouvait que lui faire du mal, elle ne pouvait pas ouvrir les yeux. Elle ne pouvait que se laisser aller, se laisser emporter en dehors de cet enfer. Enfer était le mot juste, Cellene ne savait même pas si elle était encore en vie, ou si elle était morte. Peut être avait-elle atteint les enfers ? C’était la seule chose qu’elle méritait de récolté… l’enfer…

Mais ce n’était pas possible, car personne ne l’aurait aidé, si elle était vraiment au plus profond des entrailles de la terre. Mais là, elle sentit le sol se dérober sur ses pieds, avant d’être allongée dans l’herbe. Elle lâcha la couverture qu’elle tenait dans ses mains. Une main se glissa sur son front pour dégager une de ses mèches noires de ses cheveux. Ses paupières s’ouvrirent lentement, mais se refermèrent encore plus vite. C’était trop difficile d’ouvrir les yeux. Elle sentit une autre présence à ses côtés, mais pas celle d’humain, la respiration était trop calme pour que ce soit un homme ou une femme.


« -Restes... ici avec elle,..... surveille là ! »

Une voix, cette voix… Elle la reconnaît, c’est une voix de femme, c’est la voix de Loreleï. Cette fois, les yeux saphirs s’ouvrirent, il lui fallut quelques minutes pour que sa rétine s’habitue à la luminosité du jour. Ils restèrent fixés en l’air, ne bougeaient plus, quelques clignements des yeux. Cellene n’osa pas bouger, mais mentalement elle fit le compte de ses mouvements. Une main bougea, puis l’autre… un pied puis le deuxième suivit de sa tête… Brusquement son nez se mit à froncer, une truffe s’était placé sur son oreille. L’animal à ses côtés, le loup essaya de la réveillé, mais elle ne dormait pas, elle était bien réveillée.

Lève toi… Bouge toi petite sotte…

Qui parle ? qui est là ? murmura-t-elle… Qui pouvait bien lui parler de cette manière, elle mit un certain temps pour réaliser, lorsque cette voix se mit à parler à nouveau.

Bouge ton cul… lève toi… t’es pas encore morte…

Cel’ debout ! Aller ma belle, lève toi ! Vis…

Deux voix ? une douce, l’autre plus dur et sèche. Doucement, mais péniblement, Cellene se redressa et s’assit. Elle plaça ses deux mains sur son visage et soupira. L’air pur lui arracha les bronches et en toussa fortement, elle prit une nouvelle respiration avant de redresser totalement la tête pour regarder autour d’elle. Personne, personne n’était là, enfin presque. Un des loups était près d’elle, mais il ne semblait pas lui vouloir du mal. Mais qui avait parler ? Devenait-elle folle ? Un peu plus encore ? Autant, elle avait à peu près accepté ses absences et le voile de ses deux ombres qui ne faisaient que flotter devant elle, autant si elle devait faire face maintenant à deux voix qui raisonnait dans sa tête ne serait pas une mince à faire.

Bon… tu te bouges oui ? Lève tes grosses miches !


Oh ! Calme toi ! Me parle pas ainsi ! Cellene sursauta, elle avait parler tout haut. Rapidement, elle tourna la tête de droite à gauche. Elle vit Versus qui avançait vers la porte d’entrée. Il était donc encore en vie. Mais ou était Lupia ? Il était censé être avec elle, ou non ? Elle n’en souvenait plus.

Arrête de te poser des questions et lève-toi, sale gourde !

Un mouvement de tête, surprise. Cette fois, elle parla plus doucement, presque en un murmure.

Mais qui… qui es-tu ?

Toi bécasse… En pire !

Et moi, suis là… Cel’ lève toi ma douce…

Cellene soupira lourdement, elle secoua la tête.

Laissez-moi tranquille…

Impossible… on est toi !! Répondit les deux voix en même temps…

Cellene soupira, elle comprit qu’elle ne pourrait pas s’en débarrasser ainsi. Elle observa à nouveau autour d’elle, pour être sûre que personne ne l’ai entendu parler toute seule. Les yeux saphirs furent attirés par des ombres à l’entrée du Manoir, des gens semblaient encore en sortir. Elle se rendit compte que Versus avait disparu, il n’était quand même pas entré dans le Manoir… Sans doute, il était assez fou pour le faire...
Revenir en haut Aller en bas
Loreleï
Punisseur
Loreleï


Nombre de messages : 97
Localisation : Ici, partout, derrière vous...
Etat d'esprit : Empoisonné, perfide,pernicieux, délétère...
Désirs : Assouvir ses caprices...
Date d'inscription : 06/12/2007

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeDim 2 Aoû - 2:51

Passé…Présent…Présent…Passé…
Présent..Présent…Non passé…Passé
Passé Présent Présent Passé
Présent Passé Présent Passé

Loreleï ne savait plus…Ses pas l’entraînaient dans le Manoir, le crépitement des flammes faisait son bruit singulier quand elle entendit une voix l’appeler


Citation :
Loreleï !! Attend !! Séparons-nous… reste en bas, je monte voir s’il y a du monde en haut !

« -Papa ? Ou es tu ? J’ai peur…Attends moi ! »

Elle trébuche sur un corps et se met à hurler, elle se baisse et crois reconnaitre sa nourrice

« -Mariette ? » Elle la secoue dans tout les sens « -Mariette réveilles toi, le château est en feu ! Mariette, papa il dit qu’il faut restez en bas et qu’il monte…Mariette ! » Elle secoue le corps un peu plus quand le présent revint brusquement dans son esprit.

La noirceur de la fumée l’empêche de voir qui elle secoue ainsi mais le corps a l’air totalement asphyxié, ne répondant aucunement à ses secousses intempestives. Elle tousse, essaye de filtrer comme elle le peut l’air qu’elle inspire, se frotte les yeux et reprend sa progression dans le hall et ses différentes pièces.

Ses jambes flageolent et la font tomber, elle continue un court moment à quatre pattes, ses cheveux se collent sur son visage en sueur, sa main libre longe le mur quand elle retombe sur un corps. Est-ce le même ?
Tourne t’elle en rond ? Sa main libre se pose sur le corps qu’elle se met à secouer de façon qu’elle pense frénétique, elle penche son visage vers le corps, son front se trouve sur le haut du torse du corps.
Elle ne sait pas, elle ne sait plus et ferme les yeux se concentrant sur ce corps.

Quand elle les rouvre, elle ne voie que des flammes l’entourant, elle est redevenue une petite fille richement vêtue, elle voit le corps de sa nourrice et de son frère Louis à ses cotés, elle le secoue.


« -Louis, réveilles toi, Louis, le château est en feu…Louis !!! »

Pourquoi ne répond-il pas ? elle se rue sur sa nourrice et la secoue elle aussi, ne bougeant pas plus que son frère…Un peu plus loin, la dernière génération, sa petite sœur est là elle aussi, avec ses poupées qui brûlent, elle se met à pleurer, se recroquevillant sur elle-même. Ils l’ont tous abandonner ! Comment va-t-elle faire ? Un regard se pose alors sur elle, des yeux d’un jaune inoubliable, elle a peur, elle se relève et veut se sauver, mais les flammes lèchent ses petites jambes. La mâchoire s’ouvre alors et dans un cri elle se réveille de nouveau…

Dans le présent…

Sa tête est posé sur un corps, sa respiration se fait saccadé, l’air ne vient plus jusqu’à elle, dans son pan de robe la cachant de la fumée, elle respire doucement, filtrant ainsi la fumée, secoue de nouveau le corps et décide de le ramener vers la porte du Manoir.
Elle glissa ses mains sous les épaules du corps et commença à le tirer ainsi, reculant en direction des portes du Manoir.
Les yeux brulaient de plus en plus ils pleuraient en suivant un simple battement de cil, ses poumons hurlent de douleur, son sang la glace, mais en compagnie des loups, elle avait apprit que l’esprit pouvait faire faire à son corps plus que ce qu’on attendait de lui.

Aucune pensée, rien que l’effort pour sortir d’ici en laissant le corps se défendre contre la fumée et la chaleur, elle savait que plus vite elle serait à l’entrée, plus vite elle respirerait car là il lui fallait de l’air et vite…
Derrière elle, elle savait que la porte était là, encore un petit effort, ses jambes ressemblent à des cotons, n’obéissant que lorsqu’elles en avaient envie, l’épuisement était à son comble, ses toux se rapprochaient de plus en plus, ses tempes cognaient en elle comme le marteau de Thor, sa vue se brouillait, et son sang se figeait quand elle sentit soudain dans son dos de l’air un peu plus frais.

Illusion ou réalité ?

Elle n’en fut sure que lorsque ses poumons se remplir de nouveau de cet air dont il était en manque, elle respirait en haletant, chaque inspiration la faisant souffrir, mais elle se trouvait hors du Manoir et pu alors lâcher le corps et s’effondrer à terre à son tour.

L’un des loups vint à elle et se mit à lui lécher les mains et les joues, ce qui la fit sourire quand elle se souvint de la voix qu’elle avait entendu en entrant la seconde fois dans le Manoir, qui lui avait parlé au juste ?

Elle se redressa et regarda autour d’elle mais ne put voir qu’une Penny endormi pour toujours à ses cotés…


Dernière édition par Loreleï le Ven 19 Mar - 23:27, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Seamus
Punisseur
Seamus


Nombre de messages : 199
Localisation : De plus en plus près...et pourtant...
Etat d'esprit : Tortueux
Désirs : Comprendre
Date d'inscription : 13/03/2007

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeDim 2 Aoû - 6:44

Un aboiement plaintif, un jappement et puis plus rien. Voilà ce qui sortit Seamus du sommeil agité qui était le sien. Vu la proximité de la plainte, il ne pouvait s’agir que du gardien de la Flamboyante, les autres loups étaient cantonnés à l’extérieur du Manoir, enfin normalement.

Une sourde angoisse fit se lever précipitamment le Taciturne, quelque chose clochait il en était sur. Si sa maitresse avait été en danger, l’animal aurait réagit à son habitude, simplement, efficacement, définitivement mais en silence.

Une odeur acre sauta littéralement au nez de Seamus. Bien que ca chambre soit intacte il comprit de suite le drame qui était en train de se jouer. Sans plus attendre il empoigna sa lourde épée et se rua à l’extérieur de son repère. Le couloir était presque totalement obstrué par un mur de flammes et de fumée empêchant toute progression vers l’aile est qu’il n’avait aucunement l’intention de prendre.

Baissant la tête, se protégeant le visage de l’avant bras il progressa difficilement jusqu’à la porte de la chambre de Xandrya dont les boiseries étaient déjà salement entamées par les flammes. Inconscient du danger ou plutôt le considérant comme plus que secondaire il l’enfonça d’un violent coup d’épaule et trébucha sur une masse informe étendue en travers de l’ouverture. Son sang, son esprit, son âme même ne firent qu’un tour jusqu’à ce qu’il se rende compte que c’était sur le cadavre du loup qu’il venait de buter.

Il détacha sans peine son regard de la dépouille de celui qui fut le Protecteur de son aimée pour le diriger dans la direction de la couche de celle-ci.
C’est à ce moment précis que le temps s’arrêta, que la spirale infernale de la douleur insurmontable lui ouvrit à nouveau ses bras infernalement accueillants.

Xandrya était étendue sur son lit, superbe, les flammes de l’incendie se reflétant sur sa peau diaphane, lui conférant définitivement son surnom de Flamboyante. La vie l’avait quitté sans bruit, durant son sommeil, sans doute asphyxiée par les fumées tenaces que les fenêtres trop étroites n’avaient pu évacuer.

Seamus, terrassé de douleur ne pouvait détacher son regard de ce visage enfin apaisé. Il fallut qu’un pan de plafond embrasé vienne s’effondrer sur le lit pour qu’il reprenne pied dans la réalité, suffisamment pour qu’il s’écarte tandis que la chambre toute entière disparaissait dans la sarabande infernale du chaos. Pétrifié il continua à contempler le désastre fascinant de son âme qui partait en fumée jusqu’à ce que la chaleur et la douleur soient insupportables et le forcent à quitter l’enfer pour en rejoindre un autre duquel il ne pourrait s’échapper.

Retournant dans le couloir, plié en deux il progressa avec d’énormes difficultés, butant tel un automate sur chaque obstacle, s’écorchant, se brulant, se coupant sans pour autant réagir.
Un râle attira son attention. Un des récents arrivés gisait à même le sol, bloquant le passage salvateur vers les escaliers qui commençaient eux aussi à lentement se consumer dans un crépitement sinistre.

C’est avec d’énormes difficultés qu’il parvint à trainer l’homme inconscient jusqu’aux étages inférieurs et à le faire sortir de la fournaise. Ce n’est qu’une fois dehors que Seamus s’effondra à son tour, conscient, trop conscient. Tel un mourant il du subir le défilé des images, heureuses ou non qui avaient été celle de sa nouvelle vie, avec ce visage récurent, obnubilant, celui de Xandy… Lorsque ce surnom surgit à son esprit, il fut immédiatement suivi d’un autre, la Puce… Elle lui avait confié, il devait veiller sur elle et ce n’est pas la mort qui le libérerait de ce serment.

Des ombres entraient et sortaient par du Manoir dans une agitation indescriptible. Lorsqu’il voulut lui aussi pénétrer dans le Manoir un craquement sinistre retentit dans tout le bâtiment, l’escalier monumental n’avait pas résisté au matériaux de toute sorte qui étaient venus s’effondrer peu à peu sur lui l’emportant finalement dans un tourbillon de poussière, de flammes et de fumées.

Le Taciturne eut à peine le temps de voir celui qui se faisait appeler Maître disparaitre dans un étroit passage, sans doute une des nombreux souterrains dont il connaissait le secret. Il se tourna vers ceux qui étaient encore dans le hall

…Fini…
…Pouvons plus rien…


Sans un mot de plus il sortit dans la Cour d’honneur. Une autre vie l’attendait, si tant est que vivant serait un qualificatif qui lui conviendrait encore.
Revenir en haut Aller en bas
Ivy
Assassin
Ivy


Nombre de messages : 220
Localisation : De retour...
Etat d'esprit : Rien ni personne ne vaut la peine
Désirs : Aucun....
Date d'inscription : 29/03/2007

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeDim 2 Aoû - 8:04

Hrp: Ivy n'étant pas au Languedoc encore, sous peu cependant, quelqu'un a eu la bonté de mettre Ivy en PNJ pour attendre mon retour, je le remercie de mettre mes posts en citation sur la gargotte

La nuit était fraiche, la lune brillait de mille éclats, si ronde, si pure qu’elle en était éblouissante.Elle avait un petit quelque chose à vous faire frémir de peur ce soir, comme une impression de puissance, de force mystérieuse. Elle était encore plus fascinante que jamais. Le boisée dans lequel la cavalière entrait en ce moment ne lui était pas inconnue. Il y avait plus d’une année déjà qu’elle l’avait quitté. Pourtant, chaque recoin, chaque hululement des oiseaux de proies lui était si réel encore dans sa mémoire, tout comme l’épaisse brume qui léchait la base des arbres et dans laquelle elle s’était souvent perdue à la contemplation du haut de sa chambre. A peine quelques coups de sabot de sa sublime jument que le hurlement habituellement des loups se fit entendre…. Malgré la bure qui la recouvrait par cette nuit plus fraiche qu’habituellement pour un mois de Juillet, le capuchon masquant en partie le visage de cette jeune femme, un divin sourire s’éternisait sur ses lèvres. Il est si bon de rentrer chez soi songea-t’elle….

Enfin, chez soi… c’est toujours ainsi qu’elle avait vu le Manoir qui l’avait accueillit. Cette immense maison cachée dans les bas fond de Carcassonne, inconnue de la majorité des Languedociens. Dans ses lieux habitait sa famille ! Du moins celle qui avait été la sienne plusieurs années durant jusqu’à ce qu’elle parte à la recherche de réponses dont elle ne pouvait plus espérer faire taire ce besoin à cet époque.

Le chemin sillonnant par sa monture, elle revécue tout ce qui lui était arrivé pendant son année d’absence auprès des siens, ceux de la même race qu’elle endormi à quelques lieux d’elle en ce moment même. Elle avait pris la route pour trouver Lazard, sa quête s’avérant sans succès. Les réponses qu’elle avait cherché, elles les avaient trouvé mais, pas où elle l’avait espéré finalement. Elle avait beaucoup changé durant ses longs mois. Repenser à tout cela était trop éprouvant pour continuer à voir les évènements défiler dans sa mémoire silencieusement. Elle chassa les images qui s’étaient succédées derrière ses grands yeux de cristal.

Rentrer chez elle avait été son idéologie depuis qu’elle avait comprit. Elle avait fait de mauvaise et de belles rencontres durant ses voyages qui l’avaient mené sur ce chemin. Dequerne n’était plus qu’un souvenir et fort heureusement. Poly, quant à lui, l’attendait au Puy. Elle avait pris la route seule vers Carcassonne. La cavalière mystérieuse ne savait pas trop comment elle serait reçue à son retour. Comme une des leurs ou tous simplement comme une traitresse, une déserteuse ? Les deux étaient possibles et elle ne voulait pas mettre son ami dans un piège mortel aussitôt revenu dans le Languedoc. S’il advenait qu’elle meurt à son retour, elle serait la seule, l’épargnant. Il lui avait paru plus judicieux de le faire attendre là-bas sans lui donner trop de renseignements. L’art de parler de toute manière avec elle, c’était surtout par le langage du corps depuis toujours, Poly le savait… il l’acceptait… du moins, d’une certaine façon …. Quant à Ethan… valait mieux ne pas y songer pour ne pas s’attrister plus que de raison….

Elle approchait du lieu maudit pour les curieux, de sa maison pour elle. Une drôle de senteur qui lui était déconcertante venait jusqu’à ses narines, la chatouiller cruellement. Le cri des loups semblait beaucoup plus persistant qu’à leur habitude aussi au fil qu’elle avançait vers son lieu de prédilection. Elle leva la tête, cherchant à comprendre ce que le vent tentait de faire découvrir à la visiteuse, lui apportant une énigme à déchiffrer. C’est là qu’elle aperçue, par delà les grands chênes qui ornaient l’endroit, une danse fumée qui coupait le ciel en deux en deux partie distinct. Cela n’avait rien à voir avec l’écume de brume qui dévasrait toujours le sol de ce bois fantomatiques. La fumée venait d’un feu, quelque chose brulait ? !!!

Elle comprit rapidement que ce qui crépitait ainsi, ce n’était pas le vent qui faisait bruisser les feuilles mais sa demeure qui passait au four d'incinération. Elle accéléra la cadence d’un coup d’éperon sur sa jument. Elle allait revenir sur des cendres. C’était bien sa vaine. Une tombe pour un caveau.... Sa vie n’était qu’un tas de regrets, de remords et elle en aurait un autre sur la conscience, n’étant pas arrivé à tant…A tant pourquoi d’ailleurs ?! Seule elle, connaissait cette réponse….

Les arbres défilait à côté d’elle si rapidement qu’il lui donnait le vertige. Heureusement, elle était presque arrivée. Elle passa les herses pour se retrouver dans la cour d’honneur en un rien de temps, tirant ensuite les rênes de son cheval, la terre se soulevant par les fers de ses sabots qui maitrisaient son galop pour s’arrêter aussi abruptement. En quelques secondes elle était déjà les pieds sur la terre ferme et courrait vers la porte du Manoir. La chaleur était si intense qu’elle en suffoqua, ne pouvant pas réellement approcher d’avantage. L’air était chargé de lourdeur, la fraicheur de la nuit s’était dissipée dans ce repaire des enfers qui brulait.

La belle s’arrêta, hypnotisée par l’endroit qui se consumait, la rougeur des flammes dansant dans ses yeux qui pourtant observait une jeune femme sortir avec une autre sur les bras et s’écrasant au sol non loin d’elle. Il y avait des survivants mais, sur une vingtaine à l’époque, combien en resterait-il ? Seamus, Xandrya ? Kaerven, Raven, Cellene, Lupia…. Et tous les autres… ses amis, sa famille, ils étaient tous en train de mourir carbonisés ou s’en étaient-ils sortis ? Un cri de terreur foudroya la nuit à vous glacer le sang. Quelqu’un était en train de bruler vif, elle pouvait le ressentir à ce simple égarement vocal. Son cœur se serra dans sa poitrine, impuissante pour cette âme égarée. Les larmes s’obstruèrent dans ses yeux, ne voulant pas imaginer qui cela pouvait être et se dirigea vers la jeune femme toujours au sol.

Un loup l’avait rejoint et grogna à son approche. Elle hésita mais reconnu la dompteuse rapidement. Elle l’avait une fois rapidement rencontrée avant son départ, ne se souvenant pas véritablement de son prénom cependant. Le nouveau Maitre avait eu tellement de recrues qu’elle ne les avait pas tous côtoyées, celle étendue au côté de l’autre non plus d’ailleurs. Elle tendit une gourde d’eau à la jeune femme qui toussotait légèrement en retirant son capuchon pour découvrir celle qu’elle était.

Ivy, alias le Poison se tenait maintenant accroupi devant un loup qui serrait les dents, prêt à se jeter sur elle pour défendre sa maitresse, une simple offrande tendue vers la demoiselle pour la soulager.

Où sont les autres, encore à l’intérieur ?

Sa voix était calme malgré le fait qu’elle était inquiète d’entendre la réponse. Un des nombreux traits du Poison qui avait changé, masquant encore plus ses sentiments qu’avant. Elle observait la femme qui prit le temps de réaliser que quelqu’un lui parlait, la transperçant de ses yeux aussi brillant que la lune en cet instant.

Elle venait à peine de demander qu’un bruit venant de la porte attira son attention. Elle leva la tête pour voir une ombre, suivi de plusieurs autres sortant à leur tour de cette fournaise. La première s’éclaircit tranquillement, la lueur du feu qui n’était pas ce;;e d’un feu de joie cette fois-ci, illumina Seamus, son ami, son confident. Il était en vie !!! Un soupire silencieux l’étreignit. Sans même réellement entendre la réponse de la jeune femme à-demi asphyxiée, elle couru vers la Taciturne, laissant l’eau salvatrice en réconfort bénin pour la demoiselle.

Seamus ?!! Oh mon dieu…C’est bien toi ?

Le visage de son ami transmutait la mort, la suie dissimulait ses traits qu’elle appréciait tant, lui donnant le sentiment qu’il était plus sombre qu’auparavant sans en connaitre la véritable raison encore.

Tu vas bien ? Bordel mais qu’est-ce qui se passe ici ?
Revenir en haut Aller en bas
Versus
Combattant
Versus


Nombre de messages : 65
Localisation : Derrière toi, près a trancher ta gorge
Etat d'esprit : Ténébreux
Désirs : Voir couler ton sang...
Date d'inscription : 10/02/2008

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeDim 2 Aoû - 12:38

La fumée devenait insupportable, pourtant le Ténèbre monta les escaliers qui menait à l’étage, son bras sur son nez pour se protéger. Sa respiration fut lente, il faisait un gros effort pour ne pas inspirer l’air nauséabond du brasier. Arrivé dans le couloir du premier, il prit le temps d’ouvrir les portes qu’il pouvait, certaines étaient fermés, d’autres les pièces étaient vides. La flamme léchèrent les murs, à certaines portes il ne pouvait même pas s’en approché. Il voulut faire le tour des chambres, mais l’une des ailes était totalement impraticable. Il voulu hurler, se faire entendre, mais ses poumons ne supportaient plus cette fumée. Versus se mit à tousser, presque plié en deux. Il ne pouvait plus rien faire, il ne tenta même de continuer son avancée, c’était impossible d’aller plus loin. Un lourd bruit se fit entendre, tout commençait à s’effondrer.

Sort de là… avant de te faire cramer !!


Versus fit demi tour, ses yeux plissés par la fumée qui lui brûlait les prunelles. Il s’avança jusqu’aux escaliers, lorsqu’il vit un corps allongé sur le sol près des escaliers menant au deuxième étage. Il s’en approcha difficilement et posa sa tête sur le buste pour voir s’il y avait une respiration ou non. Il n’arrivait pas à déceler si la vie était encore présente, aussi, il décida de porter le corps et se rendit compte que c’était une femme, aux cheveux blonds. Il se leva difficilement et la prit sur son épaule. Il éprouvait de la peine, pourtant elle n’était pas si lourde que ça. Ses forces semblaient diminuer, comme si les flammes les lui avaient enlevés.

Avec plus ou moins de difficulté, il descendit les escaliers, jusqu’à ce qu’il entende un lourd grognement. Il sentait que les escaliers allaient s’effondré, ce n’était qu’une question de temps. Il pressa le pas, jusqu’à être arrivé dans le hall. La fumée lui brulait les poumons, il ne pouvait que tousser. Il vit les lourdes portes grandes ouvertes, il était presque arrivé dehors. Il crut voir des ombres sortir du brasier, d’autres entré pour tenter de sortir les âmes qui vivaient encore. Versus ne s’arrêta pas, il devait sortir de là et ses forces diminuaient encore.

Dehors, il était dehors mais avança encore un peu, jusqu’à la cour d’honneur. Il fit tomber le corps de la jeune femme au sol. Elle avait une blessure au ventre, qui semblait se cicatriser. Elle était à moitié vêtue, elle ne portait qu'une chemise. A genoux devant la jeune femme, Versus écouta son cœur, avec son oreille déposée sur son torse. Elle était morte, son cœur ne battait plus, mais il lui était impossible de savoir comment elle s’appelait. Il ne la connaissait pas.

Lentement, il se redressa tentant de respirer plus calmement. Il regarda Cellene qui semblait vraiment ailleurs un peu plus loin. Il décida de s’approcher d’elle et de l’aider à se lever en lui tendant la main. Allait-elle la prendre ou le repousser, il ne le savait pas. Lorsqu’il tourna la tête pour regarder l’entrée du Manoir, il put voir Seamus accompagné d’Ivy. Le beau poison était donc de retour. Il se souvint de la première fois qu’il l’avait vu. Un joli round s’était déroulé entre eux deux, dans la cuisine... Il sourit intérieurement, puis regarda l’Azurée qui semblait hésiter.

Vient… lève toi !
Revenir en haut Aller en bas
Le narrateur
Adepte
Le narrateur


Nombre de messages : 34
Date d'inscription : 31/08/2008

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeDim 2 Aoû - 16:18

Majda_eulalie a écrit:

[RP] un Manoir au loin dans la forêt 147919549649dd0fdbee5cd

[Bureau de la douane à Carcassonne, le 1er août]

La jeune maure s'était rendue au bureau de la douane. Elle et son adjoint s'étaient arrangé, et il ne pouvait être là cette fin de semaine. Elle pas trop non plus, mais du coup, elle avait décidé de passer rapidement. Comme à son habitude, elle vient voir les gardes sur les remparts, prend note de ce qu'ils ont vu pendant la nuit, et va s'installer dans son bureau pour écrire son rapport.

Tout en parcourant des des missives distraitement, elle marche vers son bureau. Il faut dire qu'elle connaît les marches et les dalles des remparts par coeur depuis le temps ! Un regard vers la forêt, se demandant s'il y aura des rescapés, et souhaitant que cette engeance ne s'approche pas de la ville. Ce n'est pour le moment pas le cas, ou alors, ils se sont fait discrets ! Elle sourit se disant qu'ils comptent plutôt leurs morts ou leurs blessés si tant est qu'il y ait des survivants.

Prenant ses parchemins, elle rédige rapidement ses rapports. Tout en sablant afin de sécher l'encre, elle cherche le moyen de décider son père à se rendre au Puy rapidement. Plus vite ils partiront voir les reliques de Saint-Louis, plus vite elle pourra revoir Quirin, et aller trouver son amie Laurine aussi. Déjà, elle a obtenu qu'ils y aillent, c'est un premier pas. Et elle est aussi têtue que lui, elle va donc insister, mais il lui faut les bons arguments...

Hum... Qu'il rencontre son éventuel futur gendre ? Pas mal ça ! A part quelques rencontres et échanges formels et emplis de protocoles, ils ne se connaissent pas si ? Elle réfléchit et se demande si en fait Quirin ne débutait pas à l'Ost quand son père la quittait ? Bah, ce serait quand même bien qu'ils se croisent dans un environnement plus convivial non ? Voir Djahen en taverne est rare, même pour sa fille. Mais il y a quelques jours, elle l'avait vu. Sa mère l'avait sorti manu militari de son bureau il faut croire. Un sourire rieur aux lèvres, elle se dit qu'il est mal barré le baron... Elle va mettre sa mère dans le coup. A deux contre un, il finira par céder !

Et puis elle a une autre idée, celle d'aller voir les robes à la dernière mode à Montpellier, la capitale, en passant. Ca, il pourra pas dire non, la voir en robe n'est pas chose courante, et son père ne pourra pas résister à cet argument. Persuadée d'avoir trouvé, elle prend ses rapports, les roule et cherche Aristide. Arf, elle l'a envoyé voir son père justement. Plus qu'à attendre qu'il revienne. En attendant, elle va prendre l'air sur les remparts, admirant le paysage, les rues de la cité d'un côté, les champs et la nature de l'autre. Cette ville est merveilleuse.
[RP] un Manoir au loin dans la forêt Bannireogz




--Conrad_mac_leod a écrit:
[RP] un Manoir au loin dans la forêt 73dgl3nx4e

Le voyage en provenance du nord avait prit quelques semaines, en effet les forets traversées avaient offert à Conrad l’occasion de continuer à se tenir en forme, son épée avait encore frappé aux travers de corps de brigands, mais il n'était pas invincible et sa blessure à l’épaule le faisait souffrir énormément, effectivement à chaque fois elle commençait a se cicatriser, mais un nouveau combat la faisait se rouvrir. Il avait eut la chance à son arrivée à Montpellier de pouvoir se faire soigner par une sorte d’herboriste, mais il la soupçonnait d’être une sorcière, mais une bonne sorcière, car il n’avait aperçut aucune sorte de produit faisant penser à la magie noire.

Après quelques jours de repos, il s’était mis en route vers les villes frontières d’avec l’Espagne. La blessure à ce moment la était presque guérie, mais un nouvel affrontement avec un groupe de trois brigands, réouvrit la plaie, les coups assénés avait eut raisons des points de suture, que la bonne guérisseuse avait fait cela avec art, on aurait dit une tisserand.

C’est les traits tirés et la chemise ensanglantée que l’Ecossais arriva devant les remparts de la ville de Carcassonne. Déjà le soleil brillait dans le ciel, la chaleur n’était pas encore étouffante, mais l’on pouvait deviner que lorsque l’astre serait au zénith, il ne ferait pas bon rester sous ses rayons. Il arriva en face du grand portail, arrêta son cheval, leva la tête et héla d’une voix forte le garde qu’il aperçut.


Holà, l’ami, je m’appelle Conrad Mac Leod je viens de très loin et je souhaiterais trouver un endroit calme pour me reposer et faire venir un médecin ou au pire un guérisseur pour ma blessure. Vos forets ne sont pas remplies que de gentils lapins. Si cela vous intéresse je compte rester ici quelques jours, en effet je suis envoyé par le Roi Jacques d’Ecosse pour une petite enquête sur certains de vos concitoyens d'origine des Highlands qui auraient signé un pacte avec le sans nom et serait devenu de sombres mécréants, qui hantent la foret

Conrad, attendit patiemment que l’on lui réponde et lui ouvre l’énorme porte qui garantissait la sécurité et la quiétude de la ville. On lui avait parle des remparts de cette ville, mais il ne s’attendait pas à une si grand ouvrage. L’architecte qui avait les plans devait être un génie, et les maîtres maçons des artistes


[RP] un Manoir au loin dans la forêt Pz7nbj54qt
Revenir en haut Aller en bas
Cellene
Assassin
Cellene


Nombre de messages : 252
Localisation : Perdue dans ses hantises... ses démons...
Etat d'esprit : Hantée... Plus maîtresse de son âme..
Désirs : Comprendre... chercher...
Date d'inscription : 28/06/2007

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeDim 2 Aoû - 18:44

Elles étaient elle… Elles étaient ses deux moitiés… Les yeux saphirs se fixèrent devant elle… Deux ombres étaient là… Elles bougeaient de droite à gauche, et de gauche à droite… Les yeux les suivirent. Son délire était à nouveau là, elle ne était plus maîtresse d’elle-même, plus maîtresse de ses pensées ou de son corps. Ses deux voix l’avait totalement hypnotisée, elle n’osait bouger, elle n’osait s’imaginé vivre avec ses ombres et ses voix.

Bon tu bouges ton cul oui !! Tu devras t’y faire, cocotte !

Un lourd soupire s’échappa des lèvres de Cellene. Ses insultes la mettaient en colère, l’énervait comme rarement elle ne pouvait l’être.

Ne soupire pas… C’est ainsi, ma belle !

Arrêtez de me parler… vous m’énervez !

Cette fois, elle le faisait en pensée, peu de chance que quelqu’un puisse lire en elle. Si elle devait se mettre à parler à haute voix, on la prendrait pour une barge. Bien qu’elle le fût déjà, ce n’était pas non plus la peine d’en rajouter.

Vient… lève toi !


L’Azurée sursauta, cette fois, ce n’était pas une voix dans sa tête. L’intonnation était différente et c’était la voix d’un homme. Elle secoua légèrement la tête pour reprendre ses esprits. Elle vit une ombre devant, ou plutôt un corps assez grands et fort. Une main s’était placée devant elle. La tête se leva un peu plus pour regarder le visage. Versus !?!? Là, elle en fut surprise, vraiment surprise.
Il lui tendait la main ? Etrange venant de sa part. Pourquoi un tel élan de solidarité tout d’un coup ? Elle hésita un instant, même un long moment.

Accepte son aide… et lève toi, vu que tu ne sais pas bouger ton cul toute seule ! En plus, il est canon !

Ne l’écoute pas et prend cette main ma petite Cel’ ! Il la tendra pas une deuxième fois…

Chuuuuuttt !!

Un murmure qui la fit sursauter à nouveau. Ce qu’elles pouvaient être agaçantes ses deux voix. Versus la regardait bizarre, du moins c’est l’impression qu’elle avait. Elle glissa sa main dans la sienne et avec son aide se redressa sur ses deux pieds. Elle eut l’impression de tomber, elle n’arrivait pas à tenir debout correctement, mais elle essaya de ne rien démontrer. Elle sentit un bras se glisser sous le sien. Pas un mot ou presque fut prononcé. Il lui fallut quelques minutes pour se reprendre et se tenir droite. Elle avança lentement droit devant elle, la main sous son bras se retira progressivement. Elle pouvait marché seule. Son cœur se sentit soulagé d’un coup, quand ses yeux saphirs virent un ami devant elle. Seamus était en vie… Et… Ivy ?!? de retour ? Fallait croire. Elle se plaça aux côtés d’Ivy, elle aurait voulu sourire, mais impossible. Ses lèvres ne bougèrent presque pas, sauf pour sortir quelques mots au poison.

Hey ! Ivy ! T’es là ! Contente de te revoir, le Poison !

Les yeux de Cellene se tournèrent vers Seamus qui semblait lui aussi totalement ailleurs. Il avait l’air blessé ou enfermer dans un cocoon de douleur. Son visage semblait tiré, Cellene déposa une main sur son bras très délicatement. Autant éviter de le brusquer et se retrouver par terre en un rien de temps.

Seamus ?!? T’a rien ?

Elle regarda Ivy interrogative, puis se tourna vers Seamus. Peut être allait-il réagir. Cellene soupira et observa Loreleï qui lui avait sauver la vie. La jeune femme dompteuse des loups semblait bien fatiguée. Combien de personnes avait-elle sauvé au juste ? L’Azurée regarda autour d’elle, en attendant la réponse de Seamus. Elle vit deux corps, deux corps de femme… Depuis l’endroit ou elle se trouvait, elle reconnut la peste, mais par contre l’autre femme au cheveux dorés, lui était totalement inconnue. Elle observa ensuite l’entrée du manoir.

Le Maître… toujours en vie ?


Pourquoi elle s’en inquiétait au juste ? Sa phrase semblait même la surprendre.

Qu’est-ce que tu en as à fouttre ?


Oh ! Elle peut bien poser la question… elle est humaine avant tout !


Ferme la !!
Revenir en haut Aller en bas
Le narrateur
Adepte
Le narrateur


Nombre de messages : 34
Date d'inscription : 31/08/2008

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeDim 2 Aoû - 21:54

--Sophitia a écrit:
[RP] un Manoir au loin dans la forêt Kcefyayddy


Sophitia était une guerrière née, elle n’ait jamais vécu dans la chaleur dans foyer, sa vie se composait de quête auprès des églises pour se nourrir. Un jour un forgeron l’avait prit en pitier et lui avait offert une épée et un de ses boucliers. Elle n’avait jamais connu l’amour de personne, ni d’un membre de sa famille, ni d’un étranger.

En cette fin juillet 1457, elle décida de se nettoyer un peu de cette crasse qui l’entourée. Elle alla à l’église chercher de nouveau vêtement ce qui lui fut donné par le curé d’une petite église.

Elle ôta donc ses vêtements et décida d’entrer dans le lac, mais son attention fut attiré par une drôle d’odeur, elle tourna brusquement la tête ce qui la fit tomber nue dans l’eau. Sa tête heurta les cailloux qui entouraient le lac.

Elle se réveilla quelques heures plus tard avec une belle bosse sur la tête et une amnésie complète. Elle sortit de l’eau en se demanda se qu’elle faisait là. Elle chercha désespérément de quoi se vêtir.


Je ne vais quand même pas rester ainsi, est ce que quelqu’un peu m’aider ?

C’est alors qu’un rayon de soleil illumina son tas de vêtement, son épée, et son bouclier, la lumière se refléta et l’éblouie un instant. Elle s’avança vers cette lumière et remercia le soleil de l’avoir guidé.

Elle en était certaine, elle devait être une envoyée des dieux, mais pourquoi, alors qu’elle n’avait demandé que de quoi se vêtir un peu lui avait-on donné une épée et un bouclier.


[RP] un Manoir au loin dans la forêt Svcmtpicaq
Revenir en haut Aller en bas
Le narrateur
Adepte
Le narrateur


Nombre de messages : 34
Date d'inscription : 31/08/2008

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeLun 3 Aoû - 18:22

--Un_garde_de_carcassonne a écrit:
V'là t-il pas qu'un homme s'avançait. Un étranger en plus ! Il soupire. Pas possible de casser une croûte tranquille ? Déjà qu'il avait la p'tite maure sur le dos dès l'matin, maint'nant, y pouvait même plus se bouffer un saucisson et un morceau d'pain sans être dérangé.

Il avale alors sa bouchée et répond d'une voix un peu rugueuse à c't'homme v'nu du nord. Un sourire en coin, sûr de tenir sa vengeance et de quoi occuper la donzelle pendant qu'il roupille tranquille, le garde se dit qu'il va l'envoyer voir Majda.


B'jorn. V'nez voir la douanière. L'est là dans son bureau. Elle connait tout l'monde à Carcassonne ou presque. J'parie une chope qu'elle pourra vous aider.

Il descend lui ouvrir la porte et le mener dans le bureau des douanes, où Majda doit être occupée à noircir encore des parchemins. C'qu'elle peut écrire celle-là !




--Conrad_Mac_Leod a écrit:
[RP] un Manoir au loin dans la forêt 73dgl3nx4e

L’attente commençait à faire monter la moutarde au nez de l’Ecossais, son épaule le faisait souffrir terriblement, et le soleil commençait à taper dur sur son visage. Les bruits venant de la cité se faisaient de plus en plus intense. Il allait hurler une seconde fois pour indiquer sa présence quand un garde arriva enfin et lui désigna la douanière comme interlocuteur privilégier pour sa requête. Le temps de réfléchir à ce qu’il allait dire à cette personne qui devait sûrement être une vieille douairière, coincée qui ne pensait qu’à son travail et à protéger le diamant qu’elle avait entre les cuisses, que le garde arriva à sa hauteur.

Bonjour à vous mon ami, je vous remercie de votre diligence, et je vous serais gré de me conduire vers le bureau de cette douanière en question, qui sait tout sur tout, du moins je l’espère

Il entra dans la cité, et descendit de cheval, car l’homme lui désignait des escaliers abruptes

J’espère que mon cheval ne risque rien, enfin je n’ai pas trop peur pour lui mais pour celui qui tenterait un truc idiot.

Les deux hommes montèrent les marches et une fois sur les hauteurs des remparts avancèrent vers le bureau en question, Conrad en profita pour admirer la vue qu’il avait de la ville, à cette hauteur on pouvait tout voir des clochers de la cathédrales, au marché sur la place, en passant par un immeuble qui devait sûrement abriter les bureaux de la mairie.

Ils arrivèrent enfin devant les bureaux de la douane. L’Ecossais remercia le garde, frappa à la porte pour faire savoir sa présence et entra. Ses yeux firent le tour de la pièce, mais à part la douce senteur d’un parfum féminin rien dans la pièce ne prouvait que quelqu’un y soit actuellement. Seul la porte fenêtre qui donnait sur les remparts était ouverte.

Il se racla la gorge et se présenta d’une voix assez forte pour être entendue dans les alentours, mais pas trop forte pour éviter d’effrayer la dame, si elle avait l’âge qu’il croyait elle devait avoir le cœur fragile


Bonjour, je me nomme Conrad Mac Leod, et je souhaiterais m’entretenir avec la douanière de cette ville.

Il attendit patiemment que l’on lui réponde, il avait déjà remarqué que dans cette ville il fallait être patient


[RP] un Manoir au loin dans la forêt Pz7nbj54qt
Revenir en haut Aller en bas
Le narrateur
Adepte
Le narrateur


Nombre de messages : 34
Date d'inscription : 31/08/2008

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeMar 4 Aoû - 14:44

[RP] un Manoir au loin dans la forêt 147919549649dd0fdbee5cd

Majda_eulalie a écrit:
Des parchemins sous un bras, une pêche qu'elle grignote dans l'autre, Majda entre dans son bureau, poussant la porte de son genou, et manque de tout laisser choir en y découvrant un homme d'une stature impressionnante. Rassemblant ses idées, mâchant et déglutissant son morceau de fruit rapidement, elle le contourne pour se mettre debout derrière son bureau et y déposer les documents qu'elle portait, tout en évitant de les tâcher de jus de fruit.

Bonjour Sieur. Je m'appelle Majda_eulalie Shaggash, Dame de Confolenç, et si vous cherchez la douanière de Carcassonne, vous l'avez trouvée.

Du haut de ses 14 ans, la jeune maure le regarde, essayant de juger de la dangerosité éventuelle de l'individu. Etant donné qu'il est dans son bureau, elle ne voit pas trop qui d'autre il pourrait bien chercher.

A vue de nez, il pourrait bien venir du même endroit qu'un carcassonnais de sa connaissance qu'elle considère comme un vieil ours mal léché. Au souvenir de soirées mémorables, elle esquisse un sourire, et l'invite à s'asseoir.


Que puis-je pour vous Sieur ?

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Bannireogz
Revenir en haut Aller en bas
Chaos
Le Maître
Chaos


Nombre de messages : 243
Localisation : Partout
Etat d'esprit : Tortureux
Désirs : Ca
Date d'inscription : 04/08/2007

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeMar 4 Aoû - 15:12

Le brasier était de plus en plus impénétrable et pourtant il devait savoir. Il ne lui restait plus qu’une issue pour pénétrer dans les entrailles du Manoir. Le passage secret ne le serait plus longtemps, les lambris de bois précieux qui masquaient son entrée commençaient à être pourléchés par des flammèches sauvages. Heureusement les autres courraient en tout sens et ne pourraient voir l’issue qu’il empruntait en hâte.

La chaleur était difficilement supportable sous cette bure étanche. Il découvrit donc son visage et progressa avec difficulté dans le tunnel déjà bien enfumé. Arrivé au pied des escaliers menant à leurs appartements, il comprit…
Il n’aurait d’autre choix que de faire demi tour et de continuer à marcher droit, la tête haute, sans se retourner sur ce passé consumé. Une seule chose compterai désormais et c’est ce qu’il hurla d’une voix d’outre tombe.

Vengeance !!!!!!!!!!

Tout ces gens comprendraient que l’époque où il n’était qu’un enfant de chœur était désormais révolue. Le mépris deviendrait crainte, la peur terreur, l’angoisse épouvante.
Plus rien ni personne ne pourrait le freiner dans ses desseins, bien au contraire.

Les poings et les mâchoires crispés il se fraya un passage vers la sortie du passage et se dirigea ensuite vers l’extérieur du Manoir.

Il se planta sous le porche de la majestueuse et ouvragée porte d’entrée et observa longuement. Il regardait les membres du Clan s’agiter, se secourir même. Il réprima un ricanement sordide, particulièrement quand son regard se posa sur une revenante…

Tiens tiens tiens se dit il

Désignant Ivy d’un doigt accusateur il aboya


Saisissez vous d’elle !

Il y a bien longtemps qu’il savait que le hasard n’existait pas, il était mort le même jour que celui ou le Dieu dans lequel il avait pu mettre un jour sa foi l’avait délaissé. C’était il y a très très longtemps…

Derrière lui le brasier l’illuminait d’un contre jour surréaliste et infernal. Jamais le Maître n’avait fait plus belle figure que dans ce décor de fin du monde.
Revenir en haut Aller en bas
Ivy
Assassin
Ivy


Nombre de messages : 220
Localisation : De retour...
Etat d'esprit : Rien ni personne ne vaut la peine
Désirs : Aucun....
Date d'inscription : 29/03/2007

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeMar 4 Aoû - 16:17

Quelque chose n’était pas normal chez son ami, il y avait très longtemps qu’elle ne l’avait pas vu mais, Ivy le connaissait assez bien pour déchiffrer ses traits. Du moins, assez bien pour s’en inquiéter puisque Seamus était possiblement le plus mystérieux des hommes auquel elle ait eu le loisir de convoiter. Dans son souvenir de lui, ses yeux avaient une référence directe sur son âme tourmentée, la vie s’y décelait malgré le masque froid qu’il rejetait à ceux qui le regardait, impassible. Elle l’aurait touchée pour le sortir de sa torpeur si elle n’avait pas eu peur de ce néant qui semblait flotter au fond de ses yeux maintenant. Il avait l’air si perdu qu’en un simple mouvement brusque, elle se retrouverait égorgée. Elle se contenta de le détailler, un pincement au cœur. Elle ne pouvait rien pour lui, pas pour le moment du moins….

Derrière lui, elle vit tout de même plusieurs personnes franchir la porte du Manoir en feu. Une présence à ses côtés lui fit perdre le détail de ceux qui tentait d’échapper aux flammes. Cellene fit son apparition avec Versus. La belle semblait totalement sous le choc de sa vie qui partait à la dérive par de petit monceau d’âme volage.

Contente de te revoir aussi ma beauté….

Même les cheveux en pagaille, l’Azurée était une très belle femme. Le Poison se souvenait parfaitement de son arrivée au Manoir, aucune autre ne l’avait attiré comme elle, tel un aimant. C’était grâce à cela qu’elle s’était retrouvée à papoter courtoisement avec elle, ce qui n’était pas du tout dans les habitudes d’Ivy. Plutôt du genre ‘’ je m’en foutisme ‘’ Elle laissait les nouveaux se débrouiller mais avec elle, se fut totalement différent. Elle s’était laissé charmer par la beauté de cette succube. Une faiblesse parmi tant d’autre pour le vil poison qu’elle était…

Elle laissa Cellene tenter quelque chose avec le catatonique du moment en se retournant vers Versus qui lui semblait plutôt maitriser sa situation intérieur tel un roc où on a toujours la chance de ne pas perdre pied, bien qu’avec lui, elle l’avait perdue la veille de son départ… et pas qu’un peu.

Ce grand ténébreux, musclé et irrésistible avait réussi à la faire complètement chaviré, la ramenant dans les méandres de son passé. Comme une voleuse, elle l’avait laissé planté là, les braies aux genoux après une escapade fougueuse. Ce souvenir la fit sourire maintenant bien que à l’époque, il n’y avait rien d’amusant….

Versus, ravie de te revoir aussi. Tu peux me dire ce qui se passe toi ? Seamus n’a pas l’air bien, on dirait qu’il est déconnecté et ne nous entend pas ! Et j’ose même pas parler des détails qui nous réchauffent en ce moment et nous sautent aux yeux….

Une voix caverneuse et forte, un ricanement à vous glacer l’échine la fit détourner le regard vif qu’elle avait lié à celui de Versus. Elle en chercha la provenance lorsqu’elle vit une ombre sortir des ombres. Plus grande que tous les autres, surement à l’effet des flammes qui dansaient toujours contre le Manoir, il semblait sortir des feux de l’enfer.

Cela ne pris pas plusieurs minutes à Ivy pour le reconnaitre, il s’agissait de Chaos. Jamais il n’avait porté son nom aussi bien celui là… Le fils de Satan ne meurt jamais et règne sur son royaume….Bien qu’elle n’a jamais eu d’entretient particulier avec le nouveau Maitre des lieux, elle avait tellement respecté le premier que son remplaçant était pour elle, à sa place. Si le Patron avait choisi cet homme pour le succéder, ce n’était pas sans raisons, elle le savait et avait toujours eu foi en celui qu’elle avait presque affectionné comme un père sans le lui avouer. Sa décision avait été la sienne sans argumentation.

La voix resurgit à nouveau, donnant un ordre strict, la démontrant du doigt. La faux était tombée et c’est sur sa frêle tête qu’elle s’affaissait. Il fallait reconnaitre qu’elle était partie depuis longtemps, sans dire simplement où elle allait. Tous la connaissaient bien, avec ses tendances et ses impulsions mais pas lui…. Et c’était lui le Maitre ! Lui qui donnait les ordres, lui qui avait droit de vie ou de mort chez elle. Elle allait passé un mauvais quart d’heure, c’était assuré.

Et bien… Je dirais aussi contente de vous voir Maitre mais, je commence à en douter….

Elle savait ce qu’elle risquait en rentrant au bercail. Lui laisserait-il le temps de s’expliquer ? Elle ne le savait pas, en doutait fortement. Elle n’avait rien à voir avec cet incendie mais lui ne semblait pas le savoir dans sa fureur et elle faisait parfaitement la coupable idéale. Le sort était entre les mains de l’homme le plus dangereux qui lui été porté de côtoyer et ce mot était bien faible par les minces rencontre de couloir qui leurs avaient été offert. Le tic tac de sa vie semblait battre à même son cœur qui l’étourdissait par ses battements hargneux qu’elle contrôlait. Elle pourrait fuir maintenant si elle avait trop peur mais, elle n’était pas une lâche, n’avait non plus rien à se reprocher dans l’incident survenu maintenant. Peut-être trouverait-il la sincérité en elle, sa plus belle qualité bien que parfois, elle manquait de tact pour le démontrer.

Elle tendit donc les poignets sans se défiler à celui le plus proche d’elle qui avait toute sa tête. Son regard plus froid qu’à son essence habituel vers Versus. Ses iris de cristal, telle deux billes rondes déchiraient la noirceur environnante.

Fait ce qu’il te dit Versus….

Elle savait l’homme devant elle loyal et fervent à son Maitre, même sans les paroles superflus d’Ivy, il aurait obéit. Elle allait lui rendre la tâche légèrement plus facile c’est tout, lui démontrant qu’elle ne lui en voudrait pas d’agir ainsi. Elle verrait ensuite comme elle pourrait s’échapper d’une mort certaine….si seulement elle le pouvait !
Revenir en haut Aller en bas
Versus
Combattant
Versus


Nombre de messages : 65
Localisation : Derrière toi, près a trancher ta gorge
Etat d'esprit : Ténébreux
Désirs : Voir couler ton sang...
Date d'inscription : 10/02/2008

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeMar 4 Aoû - 19:19

Cette main tendue, il attendait, impassible, patient plus qu’il n’en fallait. Il avait peut être l’air d’un rustre, d’un goujat, mais en réalité, il respectait à sa juste valeur, la gente féminine. Sa Perle l’avait changé en ce sens, il y a quelques années de cela. Peut être que s’il ne l’avait pas rencontrer, peut être que s’il ne s’était pas accroché à elle, lors de son enfance, il serait un homme impitoyable, frappant femmes et enfant, les violant s’il en avait l’occasion. Mais non ! Loin de ça, l’image du Ténèbre qui a cœur d’artichaut. Les femmes, il les aimait, il les choyait s’il en a la possibilité, il les respectait et les aidait. Cellene et lui n’avait pas démarré du bon pied, il n’espérait pas non plus qu’elle lui tombe dans les bras… Ca non ! Mais une amitié, peut être… fiable, solide et sans compter. Ils étaient tous dans la même galère, les coudes devaient donc se resserrer.

Cellene mis un temps fou à se lever, mais lorsqu’il toucha sa main, cette dernière était froide. De plus, elle murmura quelque chose. Son visage se tourna vers l’Azurée, lui avait-elle parlé ? Il resta un instant interrogateur, jusqu’à ce qu’elle s’avança vers Seamus. Sans un mot, sans un merci… Quoi que… peut être que ce murmure en était un ? Il décida de ne rien dire, de ne rien commenter. Il la sentit chaviré, elle tenait à peine sur ses pieds, sa main se glissa sous le bras de la jeune femme et l’aida, l’espace de quelques pas, à marcher. Dès qu’il sentit qu’elle pouvait marcher seule, sa main se retira.

Une fois près d’Ivy et Seamus, Versus observa l’un puis l’autre. Seamus était totalement déconnecté du monde, sous le choc peut être… Il n’était déjà pas du genre à cause quand ça allait bien, alors quand ça n’allait pas, il se devait sans doute se refermer sur lui-même… Ce qu’il venait de faire, du moins c’est ce que pensait Versus…

Cellene se mit à parler… Tiens, cette fois elle ne murmurait pas ! Elle avait l’air un peu étrange, sous ses air de « je vais bien »…


Citation :
Le Maître… toujours en vie ?

Un sourire très léger s’afficha sur son visage. Le Maître, ou était-il ? C’était vrai. Il l’avait vu entrer dans le manoir, mais pas encore en sortir. Ivy se tourna vers lui, ses yeux flamboyants restèrent accrochés aux siens, un instant. Il s’imaginait encore, il y a quelque mois, à ce qu’il s’était passé dans l’une des pièces du Manoir. Son départ fut même très rapide, pas même le temps de lui dire quelques mots, que le Poison était repartie, laissant ses attributs à l’air libre. Une attitude qui avait laissé le Ténèbre dans une profonde incompréhension, il n’avait même pas essayer de l’arrêté, ni même de lui demander une explication… il l’avait laisser faire. Après tout, leur moment avait été suffisamment intense comme cela...

Citation :
Versus, ravie de te revoir aussi. Tu peux me dire ce qui se passe toi ? Seamus n’a pas l’air bien, on dirait qu’il est déconnecté et ne nous entend pas ! Et j’ose même pas parler des détails qui nous réchauffent en ce moment et nous sautent aux yeux….

Un léger sourire s’afficha sur ses lèvres, quand il vit le Beau Poison lui sourire. Songea-t-elle à son départ précipité ? Il ne pourrait le savoir.

Difficile à dire… Me suis réveillé au sol ! N’ai pas vraiment eu le temps d’y songer ! Volontaire ou Accidentel, n’en sais rien du tout !!

Les retrouvailles furent très vite effacées, un beuglement se fit entendre à l’intérieur des entrailles du Manoir. Quelqu’un hurlait, mais Versus fut bien incapable de savoir qui et ce qui avait été dis. Le bruit des flammes et du bois qui s’effondrait avait camouflé les mots. Lorsque Versus décrocha les iris du Poison de ses yeux flamboyants, il put voir une ombre surgir des flammes et de la fumée, il reconnut le Maître. Il eut même l’impression que Chaos était le dieu du feu, Satan lui-même était présent… cette sortie du Manoir démontrait bien quel tortueux et horrible homme il pouvait être.


Citation :
Saisissez vous d’elle !

Son doigt fut planté sur celui d’Ivy en lâchant ses ordres, Versus observa la jeune femme un instant, elle était donc partie sans avertir le Maître. Il fut bien décontenancé et n’aimait pas du tout ce qu’il devrait se produire. Ivy plaça ses poignets joint devant lui.

Citation :
Fait ce qu’il te dit Versus….

Une invitation ? Non ! Plutôt une demande, plutôt un signe de « je ne te veux pas. » Versus soupira, était-ce vraiment le moment ? Non, sûrement pas. Il plaça une main sur un des poignets, puis d’un coup sec attira Ivy contre son torse. Il la retourna légèrement, pour qu’elle ait son dos contre son buste fort. De son autre main, il attrapa le deuxième poignet pour le joindre à son jumeau, tout deux soutenu derrière Ivy. Une fois qu’il fut certain que la jeune femme, ne pourrait pas bouger, sans pourtant lui faire mal, il leva la tête pour regarder le Maître.

Maître… Sans vouloir vous contredire, est-ce vraiment le moment ? Le Manoir est à vue maintenant ! Ne pouvons-nous pas régler vos différents à un autre endroit que celui-ci ?

Son ton démontrait bien qu’il demandait la clémence envers Ivy, mais laissait tout de même le choix à Chaos de faire ce qu’il avait décidé. S’il devait finir comme le poison, il le ferait, mais il ne laisserait pas un homme s’en prendre à jeune femme à nouveau. Hors de question de laisser faire.

La surveillerait… si besoin étant !

Les foudres de Chaos ? Il allait les avoir, c’était certain… maintenant ? Peut être, ou peut être pas… Mais il les attendait de pied ferme. Il pouvait sentir le souffle d’Ivy contre lui, son corps contre le sien. Ses yeux flamboyants ne lâchèrent pas d’une seule seconde le bas de la capuche du Maître…
Revenir en haut Aller en bas
Loreleï
Punisseur
Loreleï


Nombre de messages : 97
Localisation : Ici, partout, derrière vous...
Etat d'esprit : Empoisonné, perfide,pernicieux, délétère...
Désirs : Assouvir ses caprices...
Date d'inscription : 06/12/2007

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeMar 4 Aoû - 20:09

Les pupilles étaient dilaté, la noirceur de son âme pouvait alors être vu, mais dans son esprit, rien de tout cela, bien au contraire…
Un rire enfantin, une mère qui attrape sa fille chérie, un jeu partagé.


« Une poule sur un mur qui picore du pain dur
Patati Patata
Lève la queue et pis voila ! »


La petite Loreleï éclatait d’un rire pur en voyant un œuf tombé dans les mains de sa mère alors que la poule n’était qu’en bois.

« -Encore Mère, encore ! »

Tout se trouble, tout disparaît pour que les mirettes émeraudes se rouvrent sur un amas de cendre face à elle et un corps à ses cotés

« -Mariette…Mariette…Je t’en prie réveilles toi Mariette, Louis va pas bien, Louis il dort alors qu’il est par terre ! Et Anne, Anne elle brûle avec sa poupée ! Mariette ! »

Un battement de cil et Loreleï voit des yeux jaunes à ses cotés, la peur la prend un court instant pour se sentir tout à coup en sécurité.
Elle était en vie, elle avait mal mais elle connaissait cette sensation et si la petite fille qu’elle fut a survécu, la femme qu’elle était devenue sera encore plus forte.
Son esprit su, à ce moment là, qu’elle sera amenée à retrouver ceux qui ont fait ca, tuer ceux qui ont osé toucher à son antre.
La belle dompteuse se leva et se dirigea vers les survivants, tous dans le même état de choc qu’elle en entendant Cellene qui demandait si le Maître était vivant.
Loreleï se mit à leur coté, tout les visages étaient noir de suie, ses propres cheveux collaient encore à ses joues, les jambes nues de sa jupe arrachée par ses propres soin, le bustier luisant de la fournaise dans laquelle elle avait été exposée.


« -Oui Le Maître est encore en vie, j’ai pu le voir, plus tôt… »

L’intonation était neutre, s'en moquant royalement, mais la question avait été posé, et elle avait une réponse à fournir. Sa réponse fut confirmé par le cri qui la prit dans ses propres entrailles, il était bel et bien en vie…
Ou était-il passé, elle ne le savait pas, il faudrait qu’elle voit si l’un des loups l’avait suivi ou non, vu son état de titubation…Mais pour le moment, elle avait soif, et serait prête à tuer pour un peu d’eau.
En regardant ceux qui partageaient sa vie chaque jour, elle supposa qu’il en était de même pour eux.


« -Contente que vous soyez en vie… »

L’héritière du péché originel se reprenait et ses mirettes se mirent à chercher ses loups, espérant qu’aucun d’eux n’ai souffert de ce brasier lorsqu’elle put voir la meute, le chef légèrement en avant, à la regarder à travers l’épaisse fumée qui disparaissait dans la brise encore présente. L’un d’eux se tenait toujours derrière elle, l’impression de se tenir sur le qui-vive et observait lui aussi ses congénères qui formait un bloc, comme s’ils voulaient protéger les survivants et dévorer tout ceux qui se rapprocheraient de leur Manoir.

Son observation des loups fut interrompue par un ricanement qu’elle connaissait par cœur. Son visage se tourna rapidement du lieu d’où il provenait, et l’effet d’optique fut frappant.
Entre le brasier et la stature du Maître, on avait l’impression qu’il était un géant, sa colère était-elle que même sous sa bure on pouvait la ressentir, quelqu’un qui ne le connaissait pas en aurait les poils hérissé et s’évanouirait sur le champ…

Contre toute attente, il ne vint pas à eux, il leur aboya de s’emparer d’Ivy, sa voix ne souffrait d’aucune négociation possible.

L’incompréhension la plus totale prit la belle dompteuse qui faisait des allers retour du visage entre le Maître et Ivy. Celle-ci ne chercha pas à comprendre le pourquoi du comment, et contre toute attente, tendit ses poignets vers Versus.

Loreleï se demandait si c’était encore un quelquonque tour de son esprit perdu et tordu quand le timbre de voix de Versus retentit.

Elle comprit alors que c’était lui, qui plus tôt dans la fournaise, lui avait ordonné de rester au rez de chaussée, et non son père…

Voila que lui aussi devenait fou ! Il contredisait plus ou moins le Maître, enfin pas plus ou moins, il essayait une chose que personne n’oserait vraiment essayer lorsqu’on connaissait un peu l’état d’esprit du taré qui leur donne les ordres…
Comme si c’était le moment…

Haussement de sourcil gauche, pensant que Versus avait entièrement raison, ce n’était ni le moment ni le lieu de gérer ce genre d’affaires…Et Ivy avait raison d’agir de la sorte, autant ne pas créer la colère de Chaos pour le moment, sauf si tout les membres du Clan s’unissent contre, il n’aurait alors pas trop le choix.

Tout se passait trop vite dans la tête de Loreleï, elle essayait de réfléchir et vite, mais voulait surtout savoir ce qu’allait faire Cellene et Seamus…
Revenir en haut Aller en bas
Cellene
Assassin
Cellene


Nombre de messages : 252
Localisation : Perdue dans ses hantises... ses démons...
Etat d'esprit : Hantée... Plus maîtresse de son âme..
Désirs : Comprendre... chercher...
Date d'inscription : 28/06/2007

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeMer 5 Aoû - 0:42

La question fut posée, inquiétude ou la quiétude d’avoir un semblant de liberté ? Ou d’être séparé de l’esprit démoniaque et fuguasse de Chaos ? Nul ne le saura vraiment… Le regard saphir se tourna vers Ivy. Ah ! Ivy, le poison, son caractère si bien forgé, ses idées si bien arrêtées, ses impulsions. Une femme impulsive, qui ne se laisserait jamais faire… Pourtant, dès leur rencontre, dès le premier regard, l’attitude d’Ivy était tout autre… Une autre femme se présentait à Cellene, une femme douce, gentille. Pas un mot de travers, pas un geste mal placé. Avec les autres, Ivy exerçait son pouvoir poison, elle était exécrable, agaçante, méchante, rude… Ce surnom : le Poison, lui collait à la peau. Le contact était passé d’emblée.

Un sourire s’afficha sur le visage blanchâtre, marqué par des tâches de suie. Le retour d’Ivy lui faisait plaisir, bien que le moment était fortement mal choisie, vu les circonstances. Elle était toujours aussi belle. Elle n’avait pas changé, tout était très attirant chez elle. Elle se tourna vers Versus, quelque chose semblait se passer entre eux deux. Comment était-ce possible ? Cellene avait vu Versus monter avec Lupia, ou peut être pas ? Un doute se forma, germa au fond d’elle. Et si, finalement sa Belle était rentrée dans sa chambre toute seule ? Cellene se serait fourvoyée depuis le début ?

Encore et toujours des questions ! Ta peste se l’est tapée, pis c’est tout !

Tu n’as pas de preuve, Cel’. Et puis, elle est toujours pas là… tu ne sauras jamais…

A moins de lui demander !

Aah ouais, bonne idée !! Mais t’es vraiment une gourde toi !! T’vas pas aller lui demander !

Seamus ne bougea presque pas, il semblait réaliser ce qu’il se passait. Loreleï s’était rapprocher, Cellene se promit de la prendre à part pour la remercier de lui avoir sauvé la vie. Elle ne le ferait sans doute pas devant tout le monde. Pendant cet instant d’attente d’une réponse, l’Azurée était pleinement présente… pour le moment… La dompteuse de loup répondit rapidement qu’elle avait vu Chaos plus tôt. Mais rien ne pouvait vraiment leur dire qu’il était toujours là… jusqu’à…

Une voix se fit entendre, la colère prit le dessus, elle planait au dessus de leurs têtes, elle était prête à s’écraser, à explosé. La présence du Maître était étouffante, la respiration de Cellene se fit plus difficile, plus rude. Ses yeux se levèrent vers cette voix qui venait de retentir en direction de la petite bande de rescapés. Un ordre, c’était un ordre… Chaos voulait que ses sbires s’emparent d’Ivy. L’incompréhension était totale, Cellene regarda le poison, puis Chaos. A plusieurs reprises, elle dut le faire. Autant pour voir l’attitude d’Ivy que la réponse du Maître.

Ivy semblait calme, peut être trop, beaucoup trop. Elle tendait les mains à Versus et il s’exécuta. Ce n’était à plus rien y comprendre, surtout que Versus osait défier le Maître. Les yeux de Cellene s’écarquillèrent. Son ton était encore assez doux, il n’avait pas tord, mais était-ce vraiment le moment de faire ça ? Bien que ce n’était pas vraiment le moment de vouloir tuer Ivy. Ou du moins la torturer, c’était assez le style de Chaos.

Il l’est fou… il veut mourir !

Il est trop bien foutu ainsi ! Haan ! Cel’ regarde ses biceps… t’aimerais pas être à la place d’Ivy ?


Cellene soupira lourdement et serra les dents. Elle eut envie de frapper cette voix arrogante… De se frapper elle-même, carrément. Elle tenta de faire un certain travail sur elle-même. Elle devait se reprendre, ses yeux se mirent à bouger une nouvelle fois, de droite à gauche. Ses ombres étaient là, dans ce moment incompréhension, les ombres s’amusaient, se jouait d’elle. Un nouveau soupire s’échappa de ses lèvres, aux dents serrées.

Qu’allait-elle faire ? Aider Ivy, ou obéïr au Maître ? C’était un lourd choix, très lourd. Son amie contre sa vie ? Sa vie contre son amie ? Elle avait déjà tant perdu, trop perdu. Elle ne voulait ni perdre la vie, ni perdre une amie, une des seules amies… D’abord, elle devait voir comment Chaos allait réagir, ce que Seamus allait faire. Les poings se serrèrent, un grognement se fit entendre derrière elle. Un regard vif en arrière, Cellene vit les loups monter la garde. Ils voulaient sans doute protéger le Clan. L’Azurée regarda un instant Loreleï et haussa légèrement les épaules. Elle comprendrait sans doute que la jeune femme, ne savait quoi faire…

Cellene tourna à nouveau la tête pour regarder le duel qui s’était mis en place entre Ivy, Chaos et Versus. Elle ne pouvait plus bouger, elle n’osait même pas dire un mot. Ses yeux bougèrent très légèrement, malgré elle, elle suivait ses ombres…
Revenir en haut Aller en bas
Le narrateur
Adepte
Le narrateur


Nombre de messages : 34
Date d'inscription : 31/08/2008

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeMer 5 Aoû - 1:00

--Aristide a écrit:
[RP] un Manoir au loin dans la forêt Aristide

Le baron ne répondait pas. Il était sans doute sorti. Aristide se demande que faire. Bah, autant retourner voir si sa maîtresse avait besoin de lui.

D'un pas décidé, il se dirige vers le bureau de la douane, et ralentit soudain. Arf, il a oublié un petit quelque chose... Pourvu que les flammes aient tout détruit. Il pourrait toujours dire qu'il avait fait son travail, mais que le pli s'était perdu en route ? Dire que Majda lui avait répété environ deux cents fois de faire attention à cette fichue missive !

Plus qu'à espérer que le Seigneur qui tournait autour de la jeune maure n'attende pas ce parchemin de malheur.

Il fait à présent limite du sur place en voyant les remparts se rapprocher trop vite, et la tour où se trouve les douanes également. On ne peut plus lentement, il monte les escaliers. Il va encore se faire houspiller. Pourvu qu'on lui retire pas sa charge d'homme de main de Majda.

Perdre un pli scellé adressé par sa maîtresse au Senher de Marseillan ! Voilà la bêtise du siècle qu'il vient de faire. Si ça tourne à la catastrophe entre eux, ce sera de sa faute. Soupirant, il entre discrètement, refermant la porte derrière lui et s'occupe de lui préparer une tisane. Avec ça, elle pourra pas trop lui en vouloir, elle adore la tisane, et il rajoute une cuillerée de miel de Mende en prime, pour être sûr de réussir à l'amadouer.




--Conrad_mac_leod a écrit:
[RP] un Manoir au loin dans la forêt 73dgl3nx4e

L’attente ne fut pas si longue, du moins cela fut plus rapide que la réaction du garde à la porte d’entrée de la ville. En effet une jeune demoiselle qui pourrait être sa fille fit son entrée avec des parchemins plein les bras, et un fruit qu’elle avalait avec gourmandise, un peu de jus coulait d’ailleurs de la commissure de ses lèvres. Elle se présenta, et là Conrad n’en croyait pas ses oreilles, son nom était aussi long que les berges du Loch Ness. A son invitation il s’assit.

Je vous remercie mademoiselle, et vu que je sais qui vous êtes depuis que vous vous êtes présenté, permettez moi de me présenter également. Je m’appelle Conrad Mac Leod, du clan des Mac Leod, issu de la plus merveilleuse et magnifique contrée que sont les Highlands. Je suis officier de la garde spéciale de notre bon roi Jacques Tudor, roi d’Ecosse. Ce dernier m’a envoyé en mission pour que je ramène une demoiselle dans notre pays pour qu’elle puisse y être jugée et pendue pour les crimes qu’elle à commis dans notre bon royaume d’Ecosse.

J’espère que vous pourrez m’aider, il s’agit d’une certaine Celestine of Perth and Kinross, jeune fille aux yeux d’un bleu éblouissant, je me doute qu’elle doit avoir changé de nom, mais si je vous la décrit peut être l’avez-vous vue passer par votre cité.


L’écossais espérait que cette entrevue se passe rapidement, il avait une indescriptible envie de se gratter sous son kilt, le voyage jusqu’à Carcassonne n’avait pas été de tout repos et il espérait un bon bain chaud.

Avant que la jeune jouvencelle ne reprenne la parole, il posa une question qui n’avait rien à voir avec sa requête


Dites moi ou pourrais je trouver une auberge de haute renommée, je souhaiterais m’installer ici quelques jours pour me recherche et également me plonger dans une eau bouillante afin de pouvoir éliminer la poussière des routes de votre comté

Il pria le ciel qu’une telle auberge existe dans cette citée


[RP] un Manoir au loin dans la forêt Pz7nbj54qt




[RP] un Manoir au loin dans la forêt 147919549649dd0fdbee5cd
Majda_eulalie a écrit:
Ecoutant son interlocuteur avec attention et s'asseyant après lui, Majda cherche à se souvenir de son nom. Connerademaqueuelaitaude ? Pffff Tu parles d'un nom ! Elle le détaille autant qu'il le fait, se demandant comment un homme peut supporter de se vêtir d'une jupette, alors qu'elle a du mal à s'habiller d'une robe. Bref, déguisée en fille par sa chambrière qui a tenu à ne lui présenter que des vêtements féminins, Majda s'essuie la bouche du revers de sa manche, s'apercevant que la pêche était plus juteuse que prévue.

Bonjorn Sieur ? heu Sire ? Officier Ma Queue Lait Aude. Bienvenue à Carcassonne.

Pour vous loger, nous avons deux auberges en ville. Celle des remparts, et l'auberge des quatre vents. Nul doute que vous y trouverez le gîte et le couvert. Dans la taverne des remparts, il y a quelques... distractions pour les messires. L'auberge des quatre vents est plus sobre.

Elle rougit, repensant à la fois où elle a rencontré la catin, mais bon, toute ville qui se respecte devrait avoir son bordel, et d'ailleurs la faculté de médecine devrait d'ici peu avoir un médecin en charge de ces lieux.

Puis que vous allez rester quelques jours chez nous, je ne saurais que trop vous conseiller de prendre connaissances des lois du Comté, et des décrets de la mairie. Si vous avez un doute, une interrogation, n'hésitez pas. Je suis souvent à mon bureau, et je passe aussi en taverne pour rencontrer les concitoyens.

La jeune maure lui sourit, essayant tant bien que mal de cacher sa gêne pour lui avoir parlé des catins à mots couverts.

Pour votre affaire, il faudrait m'en dire un peu plus. Il y a peu de blondes dans la cité. Plusieurs ont les yeux bleus. Qu'a donc fait cette jeune femme pour mériter tel châtiment ? Hum, auriez-vous un document officiel ou quelque chose de ce genre ? Pris contact avec un membre du Conseil Comtal ?

Fronçant les sourcils tout en réfléchissant, elle essaye de récapituler les blondes.

Il ne doit y avoir qu'une petite dizaine de blondes dans notre cité. Quel âge a celle que vous rechercher ?

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Bannireogz





--Sophitia a écrit:
[RP] un Manoir au loin dans la forêt Kcefyayddy

Sophitia avait toujours mal à la tête mais ce qui la dérangeait le plus était de ne pas savoir qui elle était. Elle prit donc les affaires qui étaient à sa disposition et partit en direction de la ville qu’elle pouvait voir au loin et dont elle ne se souvenait pas non plus du nom.

Elle se dirigeait à pas lents vers cette ville fortifiée aux grands remparts. Elle avait beau réfléchir, elle ne savait même pas si elle avait déjà mit les pieds dans sa ville. Le temps qu’elle admire le blason de la ville, qui représentait une porte de château entre 2 tours sur un fond bleu azur semé de fleur de lys, Sophitia vit partir le garde avec une femme aux cheveux longs portant une jupe à carreaux. La femme qui accompagnait le garde n’avait rien de gracieux, elle avait des mollets fort gros et elle avait une démarche très peu féminine.

Sophitia profita du fait qu’il n’y avait plus personne à l’entrée pour pénétrer dans la ville et aller flâner sur le marché à la recherche de quelque chose qui pourrait lui rappeler quelque chose.


[RP] un Manoir au loin dans la forêt Svcmtpicaq

HRP : merci de patienter un peu avant de poster la suite histoire qu'on ait le temps de mettre à jour en gargotte
Revenir en haut Aller en bas
Seamus
Punisseur
Seamus


Nombre de messages : 199
Localisation : De plus en plus près...et pourtant...
Etat d'esprit : Tortueux
Désirs : Comprendre
Date d'inscription : 13/03/2007

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeMer 5 Aoû - 12:47

Beaucoup d’agitation… trop
A quoi bon ?
Quand on a déjà tout perdu, on a plus rien à perdre…
Rien ? et pourtant…

Il n’y a qu’une place de libre dans une âme vide. Une image en a chassé une autre réputée pourtant indélébile. Cette image, malodorante qui plus est, il devra s’habituer à vivre avec, comme une maitresse insatiable.

Et pourtant…

Une voix… La Poison…
S’il y a bien quelqu’un que le Taciturne n’imaginait pas entendre en ce jour de colère c’était bien elle.

Il hocha douloureusement la tête, se tourna lentement vers Ivy et plongea son regard vide dans le sien. Vide ? Peut-être y lirait-elle ce que lui-même ne parviendrait de toute manière pas à exprimer. Peu importait… Elle était là, peut-être dans un des moments les plus inavouables de la vide existence de Seamus.
Un rictus aux intonations diverses, terreur, contentement, interrogations. Les mots n’avaient de toute façon pas leur place, comme ils ne l’auraient sans doute plus jamais.

Son regard se porta ensuite sur les autres rescapés. Sa lente observation fut interrompue par l’éructation infâme de celui qui avait pourtant eu pour charge de veiller sur eux en échange d’une obéissance sans faille. Au vu de l’état du Manoir, le contrat avait été rompu.

L’ordre du Maître fut exécuté de la main servile de celui que le Taciturne avait sauvé du brasier, si ses souvenirs étaient exacts. Mais les propos de ce dernier laissaient sourdre une résistance passive pour le moment. De rapides coups d’œil étaient échangés. Seraient-ils tous prêts à bondir sur le psychopathe et le mettre hors d’état de nuire ?

A quoi bon une fois de plus…

Sans un mot sans un regard, Seamus se plaça entre le Maître que ne manquerait pas de se ruer sur Ivy maitrisée et celle-ci. Se tournant vers Chaos, le regard toujours absent il prit la parole selon son mode d’expression habituel



…les loups…
…la connaissent pas assez…
…aurait pas pu entrer…


Il était inutile de contrer le Maître, de s’opposer à lui de manière frontale. Désobéir serait mortel pour au moins l’un d’entre eux. Et cela aurait été un de trop…
Sans frémir il resta planté là attendant une réaction du meneur de leur meute décimée.
Revenir en haut Aller en bas
Ivy
Assassin
Ivy


Nombre de messages : 220
Localisation : De retour...
Etat d'esprit : Rien ni personne ne vaut la peine
Désirs : Aucun....
Date d'inscription : 29/03/2007

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeMer 5 Aoû - 18:10

Elle avait beau fixé l’ombre la plus malsaine qui est jamais existée, elle ne ressentait pas la peur. C’était étrange comme sensation quand même. Le Poison aurait pourtant dû être terrifié, ne serait-ce que parce que sa vie dépendait de cet homme à moitié humain et fou furieux. Hélas non, son corps ne tremblait pas, la confiance régnait dans ses iris bleutés. Si elle devait mourir aujourd’hui, qu’Aristote lui pardonne tout ses péchés et ils étaient nombreux…. Il y avait longtemps qu’elle n’avait plus rien à perdre. Ce n’était pas non plus la première fois que le dirigeant de la Main Noire s’en prenait à elle.

C’était d’ailleurs comme ça que tout avait commencé…. Par cette nuit, à peine fraichement débarqué au Manoir qu’ils s’étaient fait attaqué par les Crépusculaires, Lazard avec eux en simple sbires à l’époque. Le Patron avait été à brulée par l’acide, par sa faute. Elle s’en était terriblement voulu, jusqu’à tenter de retrouver le Crépuscule sanglant et de tous les exterminés, un après l’autre pour racheter sa faute. Pour les débusquer, cela avait été le cas mais, au prix d’ennuis dans lesquels elle dérivait encore aujourd’hui. La colère de Chaos n’était que superficielle pour elle. Trop d’épreuve traversé, trop de blessure à son âme pour que la simple fureur de fou puisse l’atteindre réellement en cet instant. Qu’on en finisse et puis c’est tout…

Voilà dans quel état esprit elle s’était résumée et contrainte lorsqu’elle avait tendu ses poignets à Versus qui lui plantait ses yeux dans les siens, sans trop comprendre de quoi il en retournait. Du moins, l’imaginait-elle. Les apparences étaient contre elle, tout simplement. Elle voyait bien que cette idée ne l’enchantait guère mais, s’il n’obéissait pas, c’était sa tombe qu’il creuserait à côté de la sienne. Ivy le savait, voilà pourquoi également elle se montrait coopérative pour le moment.

Il se saisit d’un de ses poignets, l’encerclant fermement sans la brutalisé cependant. Il l’a ramena d’un coup sec et sévère contre elle, leur corps entrant en confusion rapidement. Son visage était près du sien, elle ne l’avait toujours pas quitté des yeux. Ses lèvres était si près des siennes cette fois que si elle l’avait voulu, elle aurait pu s’en saisir mais, ce n’était pas le lieu ni le moment de penser à ce genre de chose bien que l’éventualité de la mort donnait au corps l’excitation primaire du désir.

Troublée, elle ne lâchait guère ses pensées pour éviter de sombrer dans le pessimiste de l’équation qui allait se résulter à un dernier souffle, le sien. Il la fit rapidement se retourner comme une crêpe bien que tout en douceur, son dos venant heurter le torse de Versus cette fois, son autre poignets ramener contre son jumeau déjà comprimé.

Elle leva les yeux, maintenant prisonnière, contre l’infâme Chaos qui s’avançais vers eux, laissant les débris du Manoir se résulter en cendre en arrière plan. La scène était macabre, il ne pouvait en être autrement. Un cimetière s’était dressé pour certain de ses amis gisant sans vie derrière lui et elle les retrouverait sous peu…. Après avoir été torturée par cette chose ignoble, c’était tout à fait le genre du Maitre. Elle n’avait plus rien à perdre certes mais, elle ne lui laisserait certainement pas le loisir d’en profiter à sa guise, comme il le désirait. Elle trouverait bien un moyen d’arranger tout cela. Il le fallait.

Versus tentait de calmer le jeu, elle le percevait dans sa voix et aurait voulu lui dire de se taire. Elle ne voulait pas qu’il paye pour des choses dont il ne savait même pas. Elle murmura un simple ‘’ chuttt ‘’ pour tenter de le lui faire comprendre, que tout ceci, ne valait pas la peine. Il n’avait pas à se sacrifier pour elle. Mais avant qu’elle n’est pu transiger en sa faveur, plaider sa cause au près de Chaos, Seamus sortait de sa transe et venant barrer le chemin à son tour entre elle et la faucheuse. Il avait tous perdu l’esprit. Ce n’était ni le lieu ni le moment, mais, elle était touché par la l’agissement de ses amis. Il semblait prêt à la mutinerie si s’avérait qu’un seul de ses cheveux vient à manquer mais, pouvait-elle les laisser faire ainsi….

Maitre… partons d’ici avant que les soldats Languedociens n’arrivent et je vous expliquerais tout… je confirme cependant que je n’ai rien à voir avec cet incendie bien que mon retour y coïncide….

Sa voix était douce, inébranlable. Jamais elle ne demanderait la pitié, le supplier était hors de question, enfin pour sa vie. Mais elle ne voulait pas qu’une autre âme s’élève cette nuit. Autant la sienne que celle d’un de ses camarades de crimes…Elle allait devoir l’amadouer pour cela, y arriverait-elle ? Elle n’en savait rien mais, elle userait de tous ses charmes pour y parvenir, la ruse étant également de mise. Ne restait plus qu’à voir ce qu’il déciderait….
Revenir en haut Aller en bas
Le narrateur
Adepte
Le narrateur


Nombre de messages : 34
Date d'inscription : 31/08/2008

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeMer 5 Aoû - 21:33

--Conrad_Mac_Leod a écrit:
[RP] un Manoir au loin dans la forêt 73dgl3nx4e

La conversation devenait très positive et malgré le jeune âge que la demoiselle semblait avoir, elle avait quand même un soupçon d’intelligence, mais l’écossais sentait en elle comme un trait de caractère qu’il ne pouvait définir, elle lui expliqua ce qu’il pouvait espérer dans les auberges de la ville. Elle enchaîna avec le fait de s’intéresser aux lois et pour finir elle demanda un justificatif, il avait bien le parchemin du roi d’Ecosse, mais le comprendrait elle ?

Ho vous savez je veux juste pouvoir me nourrir, me rafraîchir et dormir, le reste je n’ai vraiment pas le temps, j’ai une mission à remplir et bon je vous avoue que les femmes légères ne sont pas ma tasse de thé.

Les lois et coutumes dites vous, il me semble que j’ai vu dans les autres villes que j’ai traverse un affichage public près des bâtiments de la mairie, j’irai d’ailleurs voir le bourgmestre de cette ville, en espérant qu’il puisse me recevoir et me faire entrer en contact avec les autorités judiciaire, on ne sait jamais qu’ils l’aurait aperçue. Des détails, comment vous dire, la chose qui m’a marqué le plus ce sont ses yeux, ils sont d’un bleu très profond et envoûtant, son regard ferait se damner un évêque.


Tout en parlant il se releva pour sortir de la sacoche qui se trouvait sur l’avant de son Kilt, un parchemin qu’il lui tendit.

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Go1x8uoiwz

Je le garde toujours sur moi, on ne sait jamais, et j’ai eu raison, vous me le demandez

Il se rassit en attendant que la jeune fille lui rende son document


[RP] un Manoir au loin dans la forêt Pz7nbj54qt
Revenir en haut Aller en bas
Le narrateur
Adepte
Le narrateur


Nombre de messages : 34
Date d'inscription : 31/08/2008

[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitimeMer 5 Aoû - 23:05

[RP] un Manoir au loin dans la forêt 8131833634a113ec3d5a88

Enduril a écrit:

[A Carcassonne, Hôstel de la Famille de Noùmerchat]

Encore une nuit trop courte passée à se tourner et se retourner seule dans sa couche. Ils étaient rentrés depuis peu à Carcassonne, mais séparément. Zac était parti avec le gros de l’armée, laissant sur son chemin diverses sections regagner leurs casernes respectives. Elle avait rejoint la ville de son côté quelques jours plus tard en compagnie de la gent féminine Shaggash.

Sa chainse collant à son corps moite, elle s’était levée tôt, profitant du peu de fraîcheur entrant par la fenêtre ouverte. Bientôt, on les fermerait, les barrant de panneaux de bois qui garderaient dans la journée la fraîcheur apaisante de la nuit.

D’une main impatiente, elle dénoue le cordon qui ferme son col et ses mains tirent sur le tissu, élargissant l’encolure, la faisant glisser sur ses épaules. Elle dégage un bras, puis l’autre, et tandis qu’elle prend à pleine main sa lourde chevelure qu’elle tord et roule pour la fixer au sommet de son crâne, elle laisse le fin vêtement de lin glisser au sol, l’enjambant pour se diriger vers le broc d’eau fraîche et la cuvette qui attendent, posés sur un meuble bas.

Comme à son habitude, personne pour l’aider dans ses gestes quotidiens. Elle ne supporte pas d’avoir quelqu’un pour s’occuper à sa place de ce qu’elle peut faire seule.

Un linge qui plonge dans l’eau. Elle contemple un instant la bulle d’air qui se forme à sa surface et le tissu qui semble rebelle à se laisser mouiller. Mais la nature reprend son droit et le linge s’imbibe doucement faisant éclater la bulle d’air et celle intemporelle dans laquelle elle était. Elle tord le linge pour en exprimer le trop plein d’eau, prend le savon à la délicate odeur de lavande posé à côte du nécessaire de toilette et bientôt, le linge glisse sur le corps de la jeune femme, le délivrant de la fine couche de sueur nocturne pour la remplacer par une mousse onctueuse et odorante. Posant la cuvette sur le sol, elle y met un pied, puis l’autre avant de se saisir du broc et d’en déverser délicatement le reste d’eau sur son corps pour le rincer, prenant garde à ne pas répandre trop d’eau sur le sol carrelé.

Elle s’enroule d’un drap propre et, se séchant vigoureusement, elle se dirige vers la croisée ouverte pour jeter un œil sur les vergers du Razès. Déjà, quelques cueilleurs sont sur leurs échelles à choisir le fruit qu’ils pourront emmener et vendre à bon prix sur le marché, alors que d’autre, plus chanceux, en sont déjà à leur second.

Son regard plane sur la scène bucolique, glissant toujours plus loin, rencontrant la forêt au sud-ouest de la ville. Il glisse sur les résineux avant d’accrocher une colonne d’un gris sombre qui monte vers le ciel, tourbillonant dans les courants ascendant et descendant de l’air qui s’en joue et la tord comme pour en sculpter le corps d’un serpent à l’agonie.

La colonne est épaisse, mais semble circonscrite. Un feu de forêt, surtout à cette époque de l’année et avec cette sècheresse serait déjà une ligne dévorante et courant pour se nourrir de la végétation, rompant son régime végétarien de tout animal pris au piège de son étreinte brûlante.

Non, cette colonne, c’est un endroit fixe, un endroit avec quelque chose d’assez important pour que la bête satisfasse son appétit, mais assez dégagé pour le circonscrire. Une telle colonne, il y avait fort à parier que ce soit une demeure. Et quelle demeure assez importante pouvait de trouver dans cette partie plutôt inaccessible et peu giboyeuse à cause des hordes de loups qui y régnaient ?

Enduril recule jusqu’à buter sur le grand lit. Elle lâche le drap et porte sa main à sa cuisse droite, caressant une mince ligne de peau maintenant d’un blanc nacré.
Les souvenirs reviennent en masse. La peur pour ses enfants, sa rage, l’envie de tuer ce qui veulent porter atteinte à leurs vies, à leur bonheur tout neuf. Le massacre et le corps lacéré d’une prostituée. Une chevauchée dans la forêt entre Mende et Le Puy. Une bataille. Une explosion. Un homme qui tombe sur la croupe de son cheval, la menaçant d’un poignard. La douleur lorsque son camail s’incruste dans sa gorge sous la pression de la lame. Sa réaction instinctive qui la débarrasse de son passager qui semble vouloir freiner sa chute en plantant sa lame qui lui entaille la jambe avant de passer à son cheval. Au regard qu’il lui lance. A ces yeux verts qui sont restés gravés dans sa mémoire depuis des années.

Des rapports ressemblant plus à des comptes de bonnes femmes pour effrayer les gens avaient à l’époque laissé entendre que cette engeance vivait dans les bois de Carcassonne. Dans un manoir isolé d’où personne ne revenait vivant, voir entier.
Les pensées tourbillonnent dans sa tête.

Et si…

Curiosité dévorante, besoin de savoir, de tirer un trait sur un épisode de son passé. D’un geste sûr et décidé, elle emprisonne sa longue toison d’ébène en une lourde natte qui lui dégage le visage, tirant sur son front et ses tempes et lui courre le long de la colonne vertébrale jusqu’en haut de ses cuisses. Elle ouvre un coffre et en sort chemise, braies, gambison, puis se dirige vers le chevalet de bois sur lequel est posé sa vieille maille si confortable qu’elle enfile aisément, forte de son habitude. Soupirant, mais parce que tel est son devoir, elle prend un tabard aux armes du Comté qu’elle glisse par-dessus la maille. Pas de pièce d’armure, elle ne part qu’en reconnaissance et elle préfère ne pas faire porter de charge supplémentaire à sa monture. Rapidité et liberté de mouvements. Simplement satisfaire sa curiosité de ce doute.

Elle prend quelques dagues qu’elle glisse dans des endroits stratégiques comme seule sait les imaginer. Une épée bâtarde assez légère et manipulable, quelques lames de jets fixées à son bras, sa vieille besace et elle prend la direction des écuries, envoyant au passage un de ses gens aux cuisines, quérir quelques nourriture à emporter. Veille habitude issue de l’Ost que de ne jamais partir hors d’une ville, même quelques instants, sans s’être muni de pain et de quoi apaiser sa soif. Tandis qu’un gamin courre devant elle pour demander qu’on lui selle un cheval, elle suit d’un pas décidé, nouant son cale sur sa tête avant d’enfiler son camail et d’éviter de coincer sa chevelure dans une maille qui aurait été abimée.

Rendue aux écuries, elle désigne du doigt un cheval robuste et d’un caractère placide. Pas question d’emmener une monture un peu nerveuse droit vers un incendie, elle aurait peut être déjà du mal avec celui-là.

Le regard fixe, se remémorant le passé, elle ignore avec superbe les murmures de ses gens lui demandant si ils devaient préparer monture pour une quelconque escorte. De toute façon, ça faisait un bon moment qu’elle se passait de l’escorte réglementaire des Gardes d’Argent, qu’elle refusait de passer du temps à monter sa propre bannière pour se concentrer sur la gestion du comté et il était hors de question de dégarnir comme ça la garnison de la ville.

De toute façon, ce n’était qu’une petite promenade. Une simple mission de reconnaissance. Elle n’irait pas loin…

La monture est prête. Elle saute d’un bon souple sur la bête, levant haut la jambe pour la passer au-dessus du haut arçon. Peut être qu’un jour, quelqu’un en inventera un plus bas, mais en attendant, elle n’a pas le choix et pas la tenue pour monter à cru.

Guidant la bête à travers les rues de la ville, esquivant au passage ceux qui ne l’ont pas vu, la plupart s’écartant avec respect en voyant ses couleurs, mais surtout avec curiosité. Qu’est-ce qui pouvait pousser la Comtesse du Languedoc à sortir seule et en armes de la ville.

Passée la porte de Narbonne, elle plante ses talons dans les flancs du cheval et son corps s’adapte à son rythme tandis qu’il l’emmène à pleine vitesse vers ce lieu empreint de ces mystères qu’elle veut éclaircir…


[RP] un Manoir au loin dans la forêt Languedoc180zb3
Comtesse de Languedoc
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





[RP] un Manoir au loin dans la forêt Empty
MessageSujet: Re: [RP] un Manoir au loin dans la forêt   [RP] un Manoir au loin dans la forêt Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
[RP] un Manoir au loin dans la forêt
Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
 Sujets similaires
-
» 2 >>> Loin dans la foret...
» 5 >>> En pleine foret (Murat)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Clan de La Main Noire :: Batiment principal - Deuxième étage :: La Bibliothèque :: RP en gargotte languedocienne-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser