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| 14 >>> La fuite (entre Clermont et Aurillac) | |
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Xandrya Spadassin noir - Archiviste
Nombre de messages : 716 Localisation : Là où on ne m'attend pas...Ma dague bien cachée... Etat d'esprit : Désabusée... Désirs : Comprendre... Date d'inscription : 20/02/2007
| Sujet: 14 >>> La fuite (entre Clermont et Aurillac) Sam 22 Déc - 20:42 | |
| VERSUSSon intervention avait fonctionné, du moins un temps. La garde épiscopal s’était arrêtée à porter. Jusqu’à ce qu’une nouvelle fois, l’homme qui semblait les guidés, prenne la parole. Versus haussa un sourcil, jamais ils ne pourront partir. La belle Lupia tenta à son tour de leur faire comprendre qu’ils devaient partir. Versus soupira discrètement. Il observa la belle. Même avec son maquillage qui avait coulés et ses poches sous les yeux, elle était terriblement attirante. Cela ne changerait rien à ses envies, mais ce n’était franchement pas le moment. Il y avait bien trop de monde. Il ne savait pas trop quoi faire, sortir sa lame, attendre, réagir, combattre.
Tout le temps où Versus tenta de faire germer une idée, rien ne semblait bouger. Le corps était maintenant dans la charrette, mais d’un coup, du bruit se fit entendre. Un cavalier arriva sur la place. Le bruit des sabots sur le pavé faisait un bruit à réveiller un mort. Oula non, ne fallait pas justement. Quoi que… Cela aurait pu être drôle, finalement. Mais non. Versus chassa ses pensées, aussi sordide qu’elles pouvaient être. Le Ténèbre tourna la tête et observa l’homme aux cheveux blancs. Criant le nom du clan : « La Main noire ». Versus sourit, c’était l’homme qui était avec la belle saphir, ses yeux si envoûtant. La jeune femme ne devait donc pas être bien loin, ainsi que sa monture. Le convoi avançait très lentement, suffisamment pour passer aux côtés de la belle aux yeux de saphir. Les chevaux étaient tous là et prêt à partir, manquait plus que leurs cavaliers.
Arrivés à la hauteur des montures, l’homme au bandeau bondit de la charrette. Tout allait très vite, Versus ne comprit guère sur le moment, jusqu’à ce que la belle Lupia monta à son tour. Le Ténèbre suivit et sauta sur son étalon. Les autres firent de même, laissant Aliénor sur la place avec l’homme au cheveux blancs.
Kaerven avait donné un coup sur les arrières trains de chevaux, sous l’ordre de la belle azurée. La charrette tenue, par l’étrange Enimia partit à vive allure, en direction de la porte de sortie. Ils bousculèrent les gardes, les écrasant peut être au passage. La belle azurée donna des ordres, elle voulait que tous saccage ce qu’il pouvait se trouver sur leur passage. Versus sourit intérieurement, alors que les quatre cavaliers talonnaient leur monture. Le Ténèbre attrapa son épée, encrée dans son dos et suivit la troupe, laissant la cheftaine en retraite. A plusieurs reprises, pendant sa course il se retourna pour voir ce qu’elle faisait. Une fois qu’elle s’était mise à hurler, elle suivit elle aussi.
Versus se concentra sur les échoppes, les bousculant, les faisant tombés, déchirant de sa lame les toiles. Les portes de la ville se présentaient devant eux. Le convoi, vu l’allure qu’il avait prit, passa sans problème, bousculant les gardes. Versus allaient prendre un malin plaisir à passer lui aussi au travers.
Chose faite, tous était passé et se fondirent dans la nuit sombre et ténébreuse. Même la belle Azurée avait suivit.
______________________________________________________________________________________________________________________________________ HANS HOGGENDAFFENSa monture était lancée à pleine vitesse derrière les fuyards, et les rares quidams qui encombraient encore la rue après le passage tonitruant de la charriote maudite étaient écartés sans ménagement. Pas le temps de ralentir pour eux, il ne devait pas les perdre de vue. Il avait fallu faire un choix, il aurait très bien pu s'occuper du chevelu décoloré ou de la donzelle restée en plan au milieu du parvis, mais il avait préféré s'élancer immédiatement à la poursuite du corbillard improvisé. Plus facile à suivre, et surtout, pour partir à cette allure, on pouvait penser que ce qu'ils cherchaient se trouvait là dedans. Et il espérait qu'Acar et ses hommes pourraient neutraliser ceux restés en arrière pendant que lui s'occupait de suivre les autres.
La carriole et ses escorteurs avait pris une légère avance avec leur départ précipité, mais Hans ne se laissait pas distancer, et il pouvait distinguer la croupe des chevaux de queue, alors que le vacarme produit par la charette brinquebalante ne faisait aucun mystère sur sa présence juste devant. Il pesta lorsqu'il se rendit compte que les miliciens présents aux portes n'étaient pas prêts et que les autres sortaient presque sans mal. Bande d'incapables! se faire posséder de la sorte. Tout n'avait été qu'imprecisions et tatonnements jusqu'à présent. Il aurait fallu prendre les mesures qui s'imposaient bien plus rapidement.
Le jeune Mikan avait réagi promptement en voyant la scène, il avait récupéré un cheval au plus vite, et il galopait déjà à sa suite. Hans jeta un coup d'oeil derrière son épaule pour s'assurer de sa présence, et remarqua également un autre homme qui semblait disposer à courser les abjectes blasphémateurs qui fuyaient la ville. Il n'avait aucune idée de qui pouvait être ce cavalier, mais tant qu'il était de leur côté, cela lui importait peu pour le moment et sa présence était fort bienvenue.
Secoué par la cavalcade, le visage fouetté par un air froid et désagréable, le seigneur de Ferrière Larçon parvint à hurler pour tout ceux qui l'entendraient.
Il ne faut pas les perdre! suivez le charriot!______________________________________________________________________________________________________________________________________ MIKANDe son passé Mikan fut et restera sans doute un piètre cavalier.
Très peu sur de lui il avais lancer son cheval au gallot derrière Hans. Heureusement pour lui la monture qu'il avais choisit par un pure hasard étais bien compréhensif et courrais de son mieux pour rattraper le chariot qu'il distingué a peine dans la pénombre.
Evitant de justesse un inconscient qui traverser la route, il donna un coup de talon a la bête pour qu'elle avance d'avantage - Hans a écrit:
- Il ne faut pas les perdre! suivez le charriot!
Trop concentré a les rattrapper il répondit pour lui même d'un signe de la téte.______________________________________________________________________________________________________________________________________ SEAMUSCellene étant resté dans l’ombre, il avait pris sur lui de donner des ordres aux autres. Ce n’était pas pourtant dans sa nature, mais la situation l’imposait. Pris dans le feu de l’action et faisant fi de leurs caractères respectifs tous suivirent le mouvement comme si la manoeuvre avait été longuement préparée. On était pourtant dans l’improvisation totale au risque de faire capoter toute la mission.
Le chariot s’ébranla à vive allure, aiguillonné par Kaerven. S’enfonçant dans les rues sombres de la ville, le convoi n’avait plus rien de funèbre, si ce n’est la désolation qu’il laissait derrière lui. Soucieux de ralentir la progression d’éventuels poursuivants, ils renversaient tout sur leur passage, faisant s’écrouler les étals d’échoppes en train de fermer. Du talon de sa botte, Seamus, grisé par la cavalcade n’hésitait pas à projeter au sol l’un ou l’autre citadin qui n’avait pas eu l’occasion de dégager de leur passage. La charrette eut même un tressaut inquiétant lorsqu’elle passa sur le corps d’une jeune femme ainsi bousculée. Mais tout semblait se passer sans encombre, même s'il ne faisait aucun doute qu’ils étaient poursuivis. Le bruit caractéristique d’une épée pourfendant un contemporain se fit entendre mais Seamus ne prit pas le temps de se retourner, confiant, trop peut-être, de l’invincibilité des siens. Ses pensées s’évadèrent un court moment vers Samaël. Tout impétueux et imbu de lui-même qu’il puisse être, il forçait l’admiration. Fasse le Diable que sa diversion réussisse et qu’il en sorte globalement indemne. Seamus ne pouvait dire si réellement il appréciait ou non le bellâtre, mais ils faisaient partie de la même Main et cela était amplement suffisant que pour s’en inquiéter.
Le convoi infernal s’avançait dans la ville en direction du midi. Un porte, de facture assez récente se dessinait au bout de la rue qu’ils ravageaient. Les mâchoires du Taciturne se crispèrent à la vue de deux hommes en arme de faction à la porte. Ce qui le rassura quelque peu c’est que ceux-ci semblaient plus occupés à glousser en compagnie de gueuses qu’à faire barrage de leur corps. Manifestement aucun ordre n’était encore parvenu jusqu’à eux. Les Mains Noires durent ralentir leur cadence, le passage de la porte étant encombré de divers marchands tentant de pénétrer la ville afin d’y écouler leur produits de provenance diverses. Le vacarme produit par la chevauchée dévastatrice attira cependant l’attention des gens regroupés à la porte qui s’en écartèrent vivement. Seuls les deux soldats, tirés de leur coupable rêverie, semblaient encore vouloir faire obstacle. Son épée fermement rivée à sa main droite Seamus talonna sa monture et estourbit d’un coup fatal un des deux hommes d’armes. Ce que l’autre devint, le Taciturne ne le saurait jamais tant peu lui importait. La porte était franchie et c’était tout ce qui comptait. Arrivés à distance respectable des murs de la cité Clermontoise, ils ralentirent quelque peu l’allure.
Le Faucon vint se poser sur la charrette afin d’y dépecer un colombin fraîchement capturé. L’idée que le pigeon puisse être porteur d’un message, voire même d’un appel à l’aide, traversa l’esprit de Seamus. Il n’en était rien. Le Taciturne se promit dès leur retour au Manoir de dresser l’animal à ces fins. Il porta sa monture, passée du galop au trot rapide, aux côtés de Cellene.
…on contourne ?... …toute la nuit...
Sa voix changea presque imperceptiblement de ton.
…Sam…
Il ne trouva pas les mots qu’il aurait voulus pour la circonstance. Leur compagnon quoi qu’il arrive était sûrement dans une mauvaise posture. Il leur restait à espérer que la voleuse puisse lui être d’une certaine utilité, ne fusse que pour servir d’os à ronger. Elle avait été vue en leur compagnie et devrait aussi subir la vindicte Clermontoise en cas de faillite. Il renonça à terminer sa phrase.
…continue…
Le chariot, escorté par les comparses lourdement armés, s’éloigna sur les chemins boueux, menant en direction de la prochaine ville son précieux chargement. Pour d’aucun il représentait le pouvoir sur les masses populeuses à manipuler, pour d’autres il représentait l’espoir, le salut, la guérison. Pour la Main Noire c’était un otage de choix dont la rançon pourrait s’annoncer colossale. Le tout était d’arriver à destination et de faire face.
Bien que la nuit s’était faite épaisse et lourde, en y prêtant bien attention, on pouvait entendre à quelques arpents derrière eux le bruit que faisaient les montures de leurs poursuivants. Tôt ou tard il faudrait s’en séparer et de toute façon bien avant d’arriver à la cache. Fermant désormais le convoi, Seamus laissa à nouveau vagabonder son esprit. Une telle chevauchée il en avait connu une. Agrippant tant bien que mal le corps d’Aicha blessée, il n’avait d’yeux que pour une flamme rousse, seul objectif qui lui avait permis de tenir le choc. Cette flamme lui manquait immensément à ce moment-là. C’est à ses côtés qu’il aurait aimé chevaucher, dans ses bras qu’il aurait voulu la blottir. Mais le Maître en avait décidé autrement. Et on n’allait pas contre la volonté du Maître comme avaient du l’apprendre à ses dépends le jeune révolté de la réunion. Qu’en resterait-il à leur retour ? Une fois de plus Seamus recouvrit d’un voile d’indifférence ces questionnements inutiles. Dans la froidure et le vent de la nuit, il murmura pour lui, et pour elle aussi sans doutes
Xandrya Je t’aime
Le fol espoir de la retrouver bientôt lui redonna du courage et il remonta la colonne en haranguant ses amis
…pour la Main… …ne faiblit pas…
Nul doute qu’un tel enthousiasme soudain ne manquerait pas de surprendre les comparses du Taciturne bien mal nommé pour l’heure.______________________________________________________________________________________________________________________________________ KAERVENTout était allé si vite… Les gardes, la tape sur l’échine de l’équidé qui l’avait fait partir au galop. Il était monté en selle presque instantanément, et la folle chevauchée à travers les rues de Clermont avait débuté. Ils n’avaient eu cure des passants des étals qu’il renversèrent avec joie, pour distancer les poursuivants. Arrivé à proximité des portes de la cité 2 gardes qui malgré leur surprise s’interposèrent. Seamus occit le premier. Kaerven, quant à lui, décocha un violent coup de pied dans la tête du garde, un bruit de craquement d’os se fit entendre. Le garde s’écroula, le corps sans vie.
A mesure que les remparts de la cité s’éloignèrent, ils ralentirent un peu l’allure. Ses pensées volèrent alors vers Samaël. Il espérait qu’il s’en sortirait sans trop de heurt. Pour lui il murmura.
Je ne serais pas là cette fois, tache de t’en sortir l’argenté.
Seamus fit alors démonstration d’un engouement dont il était peu coutumier. L’exaltation et l’ivresse de la cavalcade commençait à se dissiper. Ils devraient se séparer, pour brouiller les cartes jusqu’à la cache. Ses pensées volèrent alors vers l’oiseau de jais qui siégeait en son cœur. Il s’interrogea patiemment essayant de ressentir si elle allait bien. Il l’espérait.
A quelque distance, Kaerven entendait toujours les bruits des poursuivants. Ils ne les avaient pas semé. Il en fut presque satisfait, il n’y avait eu de combat.. Pas de défi. La nécessité de se séparer pour brouiller les pistes se faisait sentir. Et même si les poursuivant ne prenaient pas le temps de pister pour le moment pour ne pas se faire distancer, tout du moins, il l’espérait, les traces entre une carriole et des fers de chevaux, il ne suivraient que le celles du chariot.
Il faudrait trouver une autre solution. Kaerven commença alors à y songer..
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| | | Xandrya Spadassin noir - Archiviste
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| Sujet: Re: 14 >>> La fuite (entre Clermont et Aurillac) Sam 22 Déc - 20:46 | |
| HANS HOGGENDAFFENA une demie lieue des remparts de la ville, alors qu'il s'enfonçait dans l'obscurité presque complète de la campagne environnante, à peine éclairée par le reflet blafard d'une lune sans éclat, Hans fit progressivement ralentir sa monture. Il en profita pour saisir les rênes du cheval de Mikan pour lui faire adopter le même rythme. Il se tourna alors vers son compagnon de poursuite et plaça son index devant ses lèvres pour lui intimer de faire silence. Les deux cavaliers avaient été les plus rapides, mais ils étaient seuls pour le moment. Engager un combat dans le noir serait bien trop hasardeux. Le risque était trop grand d'en voir certains faire face pendant que les autres s'échapperaient avec la carriole et leur précieux butin. Leur trace seraient ainsi peut-être irrémédiablement perdue. Ils étaient à présent deux ombres silencieuses dans la nuit.
Etrange jeu nocturne où tous les sens sont en éveil. Oreille tendue pour percevoir le grincement des roues du chariot ou la moindre bride de conversation. Le seigneur de Ferrière Larçon a pris garde de ralentir l'allure pour ne pas les rattrapper trop vite, et conserve maintenant une distance de sécurité, même s'ils ne sont surement qu'à un jet de lance pierres devant lui.
Ses yeux se font assez rapidement à l'obscurité, et ce genre d'exercice, même s'il a plus l'habitude d'attendre dans le noir que de courir, lui est plutôt familier. Vestige encore récent de son ancienne vie...
L'épée toujours fermement placée dans sa dextre, il était prêt à réagir au moindre signe. Il jetait parfois un regard vers Mikan. Il l'avait simplement croisé à la caserne de la garde, et ne savait pas du tout ce qu'il valait au combat, mais il lui paraissait encore jeune et tendre. S'ils ont la chance de ne pas se faire repérer, ou mieux, que les autres croient que les poursuites ont été abandonnées et se sentent plus en confiance, ils arriveront à les suivre jusqu'au matin, ou jusqu'à leur destination. A partir de là, il enverra Mikan rebrousser chemin et aller quérir du renfort en leur indiquant la route. Lui se bornera à surveiller leurs faits et gestes et à ne pas les perdre.
Les plans à suivre et les possibilités d'actions prenaient forme dans son esprit, mais ils n'en étaient pas encore là. Une seule chose était sure pour le moment, la nuit serait longue...______________________________________________________________________________________________________________________________________ CELLENELes événements avaient été si rapide, si précipités que Cellene fut dans l’incapacité de comprendre quoi que ce soit, de réfléchir même. Une partie d’elle ne voulait pas laisser Samaël là bas, tous seul ou presque. Et l’autre partie se devait d’amener cette mission à terme. Elle fut mitigée, tiraillée comme jamais elle n’avait eu à l’être. Pourtant, elle suivait, légèrement à l’écart du groupe. Les portes furent dépassées. Ils étaient suivit. L’Azurée le savait très bien, mais pour l’heure, elle n’avait pas d’idée.
Seamus avait pris le commandement du groupe, donnant des ordres clairs et précis. Mais curieusement, elle ne pouvait lui en vouloir. Cellene n’avait pas forcément l’âme d’une cheftaine, ni même les idées très claires à ce moment là. La course-poursuite continuait, sans encombre ou presque. Ils se fondirent dans la nuit.
Les poursuivants, en nombre de deux ou trois peut être plus, semblaient ne pas lâcher prise. A un moment ou un autre, Cellene savait qu’il allait falloir se séparé. Elle réfléchit un instant. Elle était prête, elle, à s’arrêté et à combattre, quitte à ce que sa vie en soit terminée pour que cette mission soit un succès.
Cellene se rendit compte que Seamus s’était trouvé un instant à ses côtés. Elle avait croisé son regard son émotion aucune. Il semblait ailleurs, absent du moins son esprit. Elle ne chercha pas plus loin et tourna la tête pour observer la carriole en tête du groupe. Seamus remonta la colonne de chevaux des Mains Noires pour tenter de motiver les troupes. L’Azurée remonta à son tour pour s’arrêté près de Kaerven, rapidement, elle lui dicta la suite.
Arrivé près du replis… Tu viens avec moi… s’occupera des poursuivants… T’en suis ?
Elle lui avait demandé son avis, mais pourquoi donc ? Elle connaissait déjà sa réponse. Elle savait qu’il voulait que les choses bougent. Elle tourna un instant la tête, Seamus l’avait regardée, elle avait sentit son regard sur elle. Peut être avait-il entendu ce qu’elle venait de dire.______________________________________________________________________________________________________________________________________ KAERVENLa nuit recouvrait la terre de son linceul d’ombre. Leur progression avait quelque peu ralenti. Les bruits des poursuivants s’étaient quelques peu estompés, presque trop vite. Kaerven en fut presque désabusé, trop facile.. Pour tant ses instinct ne relâchait pas la pressions sur son systèmes nerveux. Il ne parvenait pas à se détendre comme si quelque chose le maintenait presque malgré lui en alerte.
Puis le saphir le rejoint, et lui donna quelques instructions. S’il en était quelle question.. Avec un peu de chance un adversaire de valeur se dresserait sur son chemin. Un défi se présenterait peut être à lui. Enfin…
Bien sur, que j’en suis, je déteste être traqué.. Il faut dissimuler les traces du chariot au sol..
Un sourire en coin se dessina sous l’ombre de sa capuche. Un sourire carnassier, presque malsain. Heureusement il ne pleuvait pas, le sol bien qu’encore relativement meuble, n’était pas trop creusé par les roues du chariot. Il regarda les occupants de celui ci. Il se tourna sur sa monture et regarda en arrière, il ne put discerner de mouvements derrière lui, l’obscurité s’étant répandue. Puis il se tourna vers le saphir.
Quand et où ?
Kaerven fulminait déjà bientôt le sang coulerait…______________________________________________________________________________________________________________________________________ LUPIAQuelle fuite!!!! Sam était arrivé juste à temps, elle ne voyait plus comment s'en sortir et elle avait sorti discrètement sa lame, prète à se tailler un chemin dans la masse... Quand le cheval au galop a fait irruption, le groupe n'avait pas hésité... Il y eut une espèce d'émulation et tous avaient réagi en commun accord. Ils avaient franchi les portes de la ville presque sans encombre. Elle fut presque admirative du courage de Sam, les autres semblaient inquiets, il avait pris ses responsabilités, il savait à quoi il s'exposait... Si il s'en sortait, tant mieux, aussi non et bien.. peut être aura t'il une pierre gravée à son souvenir sur le murs du manoir... Seamus et sa douce semblaient plus dépités que jamais. Heureusement qu'ils réussirent à reprendre le dessus! La belle était prête à faire front et à rentrer dans l'action, parfait!!!
Des bruits de sabots les avaient accompagnés pendant quelque temps et là, plus rien... Ces soldats... Leur stratégie était la même depuis toujours et ils n'en démordaient pas! Enfin, si ils voulaient s'en sortir sans accroc, il fallait les affronter...
La belle Azur allait donner ses ordres. Lupia se leva prête à la suivre mais Cel demanda à Kaerven de participer... Lupia le foudroya du regard. Il avait certainement des qualités en tant que combattant, mais c'était pas le plus participatif. Elle fut étonnée que Cel la laisse de côté, elle semblait l'avoir complètement oubliée... C'était encore de la faute de ces hommes!!! Sam avait réussi à lui tourner la tête... Bien, si tels étaient les ordres, elle ne ferait pas d'esclandre. Elle se rassit dans la carriole et resta muette...
______________________________________________________________________________________________________________________________________ MIKANLaissant Hans guider son cheval, Mikan resté prêt, le moindre bruit le moindre mouvement suspect dans cette obscurité devais être prit au sérieux. Un moment il se revu dans la Compagnie d'Ordonnance du Bourbonnais-Auvergne lors de ses missions nocturne sur le territoire berrichon. Cette fois il ne se déplacer pas en grand nombre et non plus pas dans un corps d'archer...Il étais bien moins habille a l'épée, mais en cas d’attaque il serrai se défendre. Deux... uniquement deux contre bien 4 voir 5... Tout étais possible lors d'une attaque. Son compagnon était sur de lui. "Aristote veille sur nous" pensa t'il en prenant confiance en lui.
______________________________________________________________________________________________________________________________________ HANS HOGGENDAFFENIls devaient toujours être devant eux, mais même dans le silence de la nuit, les sons provenant de la chariotte étaient difficilement perceptibles. La mine songeuse depuis un moment, Hans fit stopper sa monture et se tourna vers son partenaire d'équipée. Quelques consignes et paroles soufflées à voix basse.
Mikan, tu es bien de Clermont? tu dois connaître les environs mieux que moi, et mieux que ces bandits. L'aube ne tardera pas, nous rendant aisément repérables si nous restons sur la route à découvert. Tu vas couper à travers champs, et t'éloigner un peu du chemin avant de revenir vers lui.
Il se retourna et fouilla dans les fontes accrochées derrière la selle de son cheval. Après quelques secondes il en sorti une petite cage en bois, contenant un pauvre pigeon légèrement déplumé et secoué par la course, et la tendit à son compagnon. Le volatile n'avait pas fière allure, mais il ferait l'affaire. Si tu ne peux pas rebrousser chemin pour aller chercher du renfort et que tu ne souhaites pas bouger afin de ne pas les perdre de vue, utilise ce pigeon, il est dressé pour retourner directement à Clermont. Sois précis dans tes indications surtout.
N'oublie pas, la priorité est le chariot, et son contenu. Nous devons à tout prix savoir où ils se rendent avec. Je vais continuer à les suivre de mon côté, nous ne pouvons pas prendre le risque de les perdre en quittant leur piste tous les deux au même moment. Lorsque le soleil poindra à l'horizon, je décrocherai moi aussi et essayerai de les garder en vue en longeant la route.
L'entreprise était risquée, et il savait qu'il envoyait possiblement son jeune ami à la mort. Mais retrouver la relique restait le plus important, plus que leurs vies, et en se séparant, s'ils se retrouvaient plus vulnérables en cas d'attaque, ils avaient plus de chances de ne pas être interceptés ou retardés tous les deux.
Je compte sur toi. Sois le plus discret et silencieux possible, et n'engage pas le combat si tu peux l'éviter. J'espère qu'on se retrouvera un peu plus loin. Va maintenant.
Une plus grande expérience et un âge un peu plus avancé lui avait fait en quelque sorte prendre le commandement de cette modeste patrouille, même si dans les faits il n'était en rien son supérieur. Les ignobles voleurs qu'ils poursuivaient devaient se sentir suivis, ou au moins s'en douter. Lui poursuivrait donc la route normale, pour les conforter dans cette idée, qu'ils ne sentent pas un nouveau piège et ne changent pas leurs plans. Bien sur il n'attaquerait pas seul lui non plus, et bifurquerait dans les buissons le moment venu, s'il en avait l'occasion.
Un dernier sourire bienveillant et rassurant vers Mikan, et il se remit en mouvement en suivant le chemin, laissant son compagnon prendre par la campagne.
Que sainte Kyrène veille sur toi...
Le seigneur de Ferrière Larçon était à présent seul. Il fit basculer son bouclier accroché dans son dos pour le fixer à son avant bras gauche. Le poids familier de la protection avait un effet rassurant. Tenant les rênes de sa monture d'une main, et la faisant aller à un allure modérée, il tenait toujours sont épée au clair de l'autre, prêt à faire face à une mauvaise rencontre. L'aube se faisait désirer, elle était pourtant ardemment attendue. Même si la poursuite n'en serait pas forcément plus évidente, enfin elle serait plus simple mais moins discrète en tout cas, il lui tardait qu'il fasse jour.
Un jour qu'il espérait voir se lever...
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| | | Xandrya Spadassin noir - Archiviste
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| Sujet: Re: 14 >>> La fuite (entre Clermont et Aurillac) Sam 22 Déc - 20:53 | |
| MIKANMikan suivit les directive de son camarade sans bronché. Chevauchant à travers champ il rejoignit l'entré de la foret communal de Clermont ou il s'arrêta pour regardé en arrière, espérant que son compagnons laissé en éclaireur ne se ferrai pas prendre dans une embuscade possible.
En lieu sur, il repartit au gallot en direction de Clermont. La route était encore longue avant d’arriver et son cheval faisait mauvaise mine. Il le tapota sur le coté en le priant à l'orteil de faire un dernier effort.
Il s'approchait doucement de Clermont, la course de la monture se ralentissant de plus en plus.
______________________________________________________________________________________________________________________________________ CELLENEIl allait la suivre, elle n’en doutait absolument pas. Le loup de la Main Noire n’était pas du genre à refuser un combat. La carriole et leurs compagnons continuèrent leur course alors que Kaerven et Cellene ralentissent le pas. L’Azurée observa un instant ses compagnons, qui s’éloignaient, s’engouffraient dans la nuit. Bientôt le jour, pointerait. Cela ne serait tardé maintenant. Il ne serait pas difficile pour retrouver les traces de ses comparses. Ils pourraient même les effacer par la suite.
L’Azurée fit faire demi tour à sa jument, ses yeux s’étaient habitués à la pénombre de la nuit, mais elle n’y voyait strictement rien du tout. La lune venait tous juste de se cacher derrière de gros nuage. Elle se plaça aux côtés de Kaerven. Elle savait écouter la nuit et ses bruits. Elle ferma alors les yeux, tendant l’oreille un instant. Elle entendit des bruits de sabots au loin. Ils ralentissaient avant de s’arrêter complètement.
Ils se sont arrêtés… on les entends plus.
Elle s’arrêta un instant, avant d’ouvrir à nouveau les yeux. La main sur le pommeau de son épée, elle resta aussi calme que possible. Même si l’impatience de faire couler le sang arrivait à son comble.
Déjà les premières lueurs de l’aube se pointaient. Donnant cette fois, plus de facilité à la vue. Un vaste champ, une plaine plutôt, longeant une forêt. Mais pas de traces des poursuivants. Cellene fronça les sourcils, soit ils avaient rebrousser chemins, soit ils leurs tendaient un piège. Elle attira le Loup restant sur sa monture, dans les bois. Elle continua à observer la route. Puis murmura.
On attend un moment… dès que le soleil se pointe, on rejoint les autres. Ils ont du avoir peur.
Elle soupira avant d’ajouter.
Dommage… m’enfin… L’autre groupe aura besoin de nous assez vite.
Elle tourna la tête pour le regarder le Loup et lui fit un rapide signe de la tête approbateur.______________________________________________________________________________________________________________________________________ KAERVENKaerven réfléchissait, son esprit était en ébullition. Il tentait d'ouvrir ses sens aux bruits de la nature pour capter un signe des poursuivants qui ne venait pas. Plus un bruit de chevaux étrange.. Pourquoi abandonné la poursuite si vite, peut être ne tenait il pas tant que cela à cette relique.
Cellene prit la parole. Attendre.. pourquoi pas se dit il , espérant encore être poursuivit..
Oui faisons cela, mais cela me paraît étrange qu'ils abandonnent si vite.. Ou alors on en tirera pas ce qu'il veut..
Kaerven se tourna alors vers le saphir, elle opina de la tête, visiblement aussi déçu que lui. Kaerven mena sa monture un peu en marge du chemin. La nuit était calme même si la lune était auréolé de brouillard. Le soleil ne tarderait pas , l'air se rafraîchissait encore. De les naseaux des montures fumait et un peu de vapeur commençait à matérialiser leurs respirations.
La nuit serait peut être courte mais mieux valait s'assurer de lac nature et surotu du nombre des poursuivants. S'il y en avait encore..
______________________________________________________________________________________________________________________________________ ALIENORLa vagabonde commençait à fatiguer, elle avait galopé toute la nuit pour s'éloigner au plus de cette ville maudite de Clermont, les bois se faisaient plus touffus et elle se décida donc à ralentir un peu l'allure, tant pour elle que pour son cheval. Le jour commençait à se faire et elle cogitait sur la menace de l'argenté, pensant tout haut.
Les retrouver, il en a de bonne lui... Je sais pas où ils sont ses potes moi... Pis je suis sortie de cette galère c'est pas pour y retourner, c'est leur faute si il est dans ce bousier...
Aliénor avançait sans s'en rendre vraiment compte, absorbée par ses pensées, faire ce qu'il avait dit ou sortir de ce qui c'était passé et oublier ? L'argenté lui avait quand meme sauvé la mise... La voleuse ne savait pas trop quoi...
Rhaaa nom de D... !!!!
Sa décision était prise, elle l'aurait bien aidé mais de toute façon elle ne savait pas où trouver ses compagnons et en toute honneteté, elle n'avait pas vraiment envie de les revoir, ni les uns, ni les autres, pour ce qu'ils lui avaient apportés... des ennuis, rien de plus. Tout ce qu'elle voulait c'était se faire oublier et retourner à Montluçon, revoir Alenko et Nehwin, c'était au moment le seul endroit qu'elle voyait proche et où elle savait qu'elle serait bien reçue. Décision prise, elle reprit sa route s'enfonçant un peu plus sur le chemin qui bordait la foret proche d'Aurillac... Completement dépassée par ce qui venait de lui arriver la vagabonde ne s'était même pas rendu compte qu'elle allait en sens inverse de là où elle voulait se rendre.
______________________________________________________________________________________________________________________________________ CELLENEElle pouvait lire dans le regard du Loup qu’il était déçu. Aussi déçu qu’elle, elle lui sourit doucement, alors que les deux comparses s’engouffrèrent dans la forêt sur leur monture. Ils restent tous deux silencieux, observant le jour se lever. L’attente fut longue, trop longue même.
Le soleil était levé et tapait déjà sec sur le champ et la route qui bordait la forêt. Cellene fut projetée dans ses pensées un instant. Elle avait laissé l’Argenté sur place. Elle s’en voulait et espérait qu’il ait bien et s’en sortirait. Elle soupira alors qu’elle entendit des sabots au loin. Elle donna un léger coup de coude à Kaerven qui semblait lui aussi dans ses pensées. Tous deux aux aguets, ils attendirent un instant. Une silhouette passa devant eux à vive allure. Cellene fronça les sourcils, alors qu’elle sortit rapidement du bois, coursant le cavalier, ou plutôt la cavalière. Plus elle la rattrapait, plus elle reconnaissant la jeune femme. Elle était avec Samaël à Clermont. Elle tenta de se rappeler son nom. Enfin bref, ça n’avait aucune importance. Kaerven suivit en retraite. Arrivée à la hauteur de la jeune femme, l’Azurée attrapa les rênes du cheval pour la faire ralentir et la stopper.
Où vas-tu ainsi ? Où est Samaël ?
Sa voix était sèche. Mais elle n’avait pas le temps de faire dans la dentelle. Elle soupira, puis regarda Kaerven. Le soleil était là et bien présent maintenant. Il fallait rejoindre Aurillac et le reste du groupe.
Pas le temps… tu m’expliqueras sur place… On y va…
Elle fit un signe rapide de la tête au Loup, histoire qu’il jette un coup à la donzelle. Le trio reprit alors la route, direction Aurillac, effaçant comme ils le pouvaient les traces de ses compagnons de la Main sur la route. Ils s’engouffrèrent dans la forêt. Bientôt, ils rejoindraient le reste de la troupe.
______________________________________________________________________________________________________________________________________ KAERVENLa nuit fut longue, pas d’activité a signaler. La noirceur de la nuit ne rendait pas la tache aisée. Kaerven scrutait les alentours, mais rien si ce n’est les bruits d’une faune nouvelles, animaux nocturnes débutant leur cycle. Ca et là le ululement des chouettes parties à la chasse retentissait. Kaerven fut absorbé un instant par ses pensées..
La nuit s’écoula dans le calme sans que rien ne vint les troubler. La froid se fit plus mordant, l’aube n’était plus loin. Le soleil illumina le ciel, les animaux diurne reprenaient leur activité progressivement. Ils décidèrent de repartir. Soudain une cavalière passa à toute vitesse, Cellene s’élança à sa poursuite et la fit ralentir quelque peu. Kaerven avait suivit mais à quelques distances. Alors qu’ils prirent la direction d’Aurillac. Kaerven observa les traces laissées par leurs compagnons. Il se tourna vers Cellene.
Trop visibles… Partez devant je vous rejoindrais, je m’occupe de ses traces.. Continuez sans vous souciez de moi. Je suis toujours plus efficace en solo..
Il mit pied à terre, prit quelques effets dont il aurait certainement besoin. Puis il tendit les reines de son cheval au saphir et s’en retourna s’occuper des traces. Sans un regard ni même se retourner, le visage toujours a moitié caché par la capuche.
Prends le à quoi bon dissimuler des traces pour en mettre d’autres.. Ils ne suivront pas celles d’un homme a pied, si toutefois il les remarquent.
Kaerven s’engouffra dans la foret. Il chercha une branche avec beaucoup de feuille. Il la coupa d’un coup net, puis il retourna sur le chemin de la carriole. Heureusement le froid avait empêcher les roues de laisser de trop profond sillons. Il commença à passer la branche tel un balai sur les traces, recouvrant de feuille et de poussière les traces. Cela ne les dissimulerait pas énormément mais ce serait déjà cela et ferais perdre un peu de temps aux limiers et autres traqueurs. Sa progression n’était guère rapide.
Ses compagnons avaient vraiment fui à la hâte, les suivre n’étaient guère difficile, il avait été un très bon pisteur par le passé. Il alla ensuite briser quelques branches pour détourner vers un autre itinéraire les poursuivants éventuels. Après quelques heures de ces taches, les premiers signes de fatigues se firent ressentir. La nuit n’avait pas été aussi réparatrice qu’il l’avait espéré. Il prit une profonde respiration, l’air frais matinal emplit des poumons d’un souffle revigorant. Il revivait dans cette nature. Il étira alors ses muscles et reprit l’itinéraire prévu prenant soins de continuer ses dissimulations..
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| | | Xandrya Spadassin noir - Archiviste
Nombre de messages : 716 Localisation : Là où on ne m'attend pas...Ma dague bien cachée... Etat d'esprit : Désabusée... Désirs : Comprendre... Date d'inscription : 20/02/2007
| Sujet: Re: 14 >>> La fuite (entre Clermont et Aurillac) Sam 22 Déc - 20:58 | |
| JEAHNEA l'extérieur de la ville, sur la route de Murat
Sourires de connivence , tellement longtemps qu'ils se trouvent côte à côte dans l'adversité .
On continue ? on suit le chemin ou on informe tes chefs?
sourire en coin , haussement d'épaules désabusés
On continue jusqu'à ce qu'on retrouve les traces , ensuite le petit ira prévenir le camps ...on verra bien ce qu'on trouve ...
Puis elle regarde le jeune écuyer avec un zeste de compassion
Zizou , je prefère que tu ne te sentes pas obligé de suivre mes agissements tu risquerai de te mettre dans une position délicate vis à vis de nos superieurs ...mais tu fais comme tu le sens ... sache que je prends des initiatives qui ne seront pas forcément bien vues .
Puis le groupe s'enfonce dans la forêt . Jeahne hésite au fond d'elle même , la forêt fait plusieurs centaines de boisselées à n'en pas douter, ils risquent d'avoir beaucoup de mal à suivre le chemin forestier , mais le soleil ne va pas tarder à se coucher et il faut profiter de ses dernières lueurs s'ils veulent esperer retrouver au plus vite les traces de la carriole. De nombreuses branches et arbrisseaux sont brisés , couchés ça et là. les cavaliers étaient nombreux ou bien leur chargement important , c'est une évidence .______________________________________________________________________________________________________________________________________ ANYANKALes deux jeunes chevauchaient depuis quelques temps ayant ralenti la cadence sur injonction de la puce, elle avait pris le temps d'expliquer à Gus comment elle voyait les choses, se faire discret et passer pour deux tourtereaux en ballade, ça ne devrait pas être trop compliqué en soi. Ni l'un ni l'autre n'était réellement armé, ils ne devraient donc pas trop attirés l'attention sur eux, et puis qui irait soupconné une toute jeune femme et un jeune garçon, c'était là toute leur force.
La puce avait même songé à une raison sur leur voyage qu'elle avait expliqué à Gus, dans le cas de mission, son cerveau allait à toute vitesse pour parer à toute éventualité, même si ce n'était que la seconde en soi. Elle espérait que celle-ci se terminerait mieux que la première, au moins pour son coeur. Rapprochant sa jument du cheval de Gus, elle lui déposa un baiser matinal en lui prenant la main, avançant tranquillement cote à cote sur le chemin, leurs doigts entremelés.
Leurs regards plein d'étoiles ne cessaient de se chercher et de s'éclairer de milles éclats, quand Anyanka tourna vivement la tête entendant des voix, elle murmura à Gus.
On change rien, on reste comme ça, on sait jamais.
Avançant du même pas calme et toujours main dans la main, les deux jeunes gens se retrouvèrent sur les traces de cavaliers, en approche d'un campement. La puce fronça les sourcils, un campement entre Clermont et Aurillac, ça ne lui disait rien de bon.
Gus, t'as compris le principe, amoureux en goguette pas bien dur à faire croire, mais faut être convaincant, on va s'arréter ici je veux savoir ce qu'ils font là, sont à peine à quelques heures de notre campement, c'est pas bon ça.
Avançant toujours, ils arrivèrent doucement à hauteur du camp des chevaliers à la croix rouge.______________________________________________________________________________________________________________________________________ GUSDangereux aux extrémités et inconfortable au milieu. Voilà comment le gamin considérait les canassons. Faut dire qu’il aimait pas trop les bestioles et depuis que l’autre à la tronche éclatée l’avait laissé se planquer chez lui, ben il en avait vu de près. D’abord ces espèces de gros clébards, puis l’autre zeuzio qui lui avait bouffé le doigt, et maintenant les chevaux. Aux moins ceux là servaient à quelque chose même. Clermont c’était pas la porte à côté et la charrette empestait et etait de toute façon pas discrète.
Bref tout ça pour dire que ce matin là, comme souvent il avait la tête dans le train et qu’il tirait un peu la tronche. En plus Anyanka avait vite tout préparé sans presque le remercier de la bonne nuit qu’ils avaient passé ensemble. C’est pas tout à fait vrai mais c’est comme ca qu’il avait vu les choses. De toute façon vallait mieux pas trop trainer la cheftaine était pas dans un bon jour. Parrait que ca arrive parfois, surtout aux femmes.
Il était occupé à pester sur sa monture qui foncait comme une fleche vers la capitale. Et tout ca pour quoi ? Pour l’autre tordu. Mais bon on fait partie d’un Clan ou on en fait pas. Donc solidarité avant tout et même si il aimait pas trop ce type là fallait aller voir ce qu’il était devenu. Heuresement le Puce lui donnit un baiser. Et du coup ben le Gus il se reveilla tout content même si ca faisait presque une heure qu’ils s’étaient cassé de la planque, à Aurilac je pense. Elle lui prit la main et il continuèrent à galoper en amoureux. Le plan était simple. Ils devaient montrer qu’ils étaient amoureux en étant convainquant. Non mais. Suffisait de regarder les yeux du Gamin. Si ca c’était pas un regard amoureux ben moi j’arrete de poster. Parce que là je sais pas comment vous le décrire d’autre.
Ils arretèrent leur monture devant un campement de tentes. Gus avait pas eu le temps de la prévenir. La Puce, currieuse comme une fouine alla demander son chemin à ces gens là. La croix rouge qui avait sur les drapeaux c’était pas encore pour dire qu’ils soignaient les blessés. Avec le Boiteux, au port, le gamin avait déjà vu ces gars là. Ils avaient chopé quelqu’un pour je sais plus quoi, bah le quelqu’un il avait passé un sale quart d’heure et même qu’ils l’avaient fait cramer le zigue.
Hé no…
______________________________________________________________________________________________________________________________________ FAUCON DU CLANL'humain me cajoles plus que d'ordinaire. Il me donne même plusieurs morceaux de viande d'affilée. Il doit avoir une mission très particulière à me confier. Je commence à bien le connaître.
Les deux juvéniles quittent l'air de repos sur le dos de deux équidés. Je ne comprendrai jamais comment on peut être aussi servile. Ces animaux inférieurs ne présentent pourtant que peu d'intérêt en comparaison des services que je peux rendre.
Il me désigne les oisillons à peine matures. J'ai d'énormes difficultés à supporter la présence du jeune mâle mais si l'humain m'envoie à lui ce n'est pas pour rien. Je dois probablement veiller à modérer son inconstance. Mon bec est tout disposé à le ramener dans le droit chemin si besoin est. J'opte cependant pour un suivi discret. Je m'abstiens même de pousser mes cris de vols afin qu'ils ne se doutent pas de ma présence. Je vole d'ailleurs bien en retrait, sans rien perdre de ma vue perçante.
Les deux cavaliers abordent un endroit étrange constellé d'habitat souple. Je ne comprendrai jamais complètement cette espèce qui se croit supérieure. La jeune femelle aborde une de ses semblables et leur doux babil me charme l'ouïe. Le tiercelet n'a guère l'air réjoui et semble s'impatienter.
Pour ma part, je veille, perché sur la plus haute branche d'un proche conifère.
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| | | Xandrya Spadassin noir - Archiviste
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| Sujet: Re: 14 >>> La fuite (entre Clermont et Aurillac) Dim 13 Jan - 14:10 | |
| IVYArrivant de nulle part....
Ivy avait fait cavalier seul, plantant la petite recrue rousse dans les écuries. L’attente avait été trop longue, on avait besoin d’elle ailleurs. Pourquoi tant de précipitation à rejoindre des gens qu’elle n’avait pas vu depuis si longtemps ? Simplement le sentiment d’appartenir à une famille de voir deux des personnes qu’elle appréciait tant, les seules possiblement même dans ce monde de fou au qu’elle on avait daigné la mettre au monde. Elle retrouverrais ses comparses bientôt au prix de sa vie puisque t’elles étaient les directives comme toujours… Elle entendait la voix de la cheftaine dans sa tête encore :’’ Ta mission tu honoreras ou ta vie tu perdras. ‘’ Pouvait pas être plus clair comme message. De toute façon c’était là pour une elle une occasion de racheter sa fugue incomprise de ses membres possiblement.
En partant seule, les bourses pleins pour deux, elle ne s’était pas vu l’obligation de faire halte où que ce soit pendant son trajet ayant assez pour survenir amplement à ses besoins existentiels de nourritures et d’eau. Les arrêts se faisaient de courtes durées et durant le jour. Elle avait toujours eu un faible pour la nuit. Se sentant en harmonie parfaite avec son sombre d’essaim dans les noirceurs et les profondeur de ce temps. Seule la lune guidait ses pas. Elle avait emprunté chemins, forêts et villes pour arriver le plus rapidement possible dans la ville dicter par Aicha : Clermont.
A son arrivée elle remarquant le branle bas le bas qui y régnait. Quelque chose c’était passée ici mais quoi ? Les gens allaient et venaient dans tous les sens, cherchant quelque chose ou quelqu'un. Elle arrêta un jeune garçonnet qui courrait dans sa direction en lui en souriant chaleureusement
Bonjour toi ! Hum... tu peux me dire ce qui se passe ici mon jeune ami ?
Le garçon troqua le poison du haut de ses trois pommes. Essoufflé d’avoir tant couru pour une raison ultime de vie ou de mort apparemment. Pourtant la belle regardait et ne voyait ni flammes, ni danger immédiat menaçant ni le petit garçon ni même la ville. Pourtant le chaos semblait régner de plus belle. Mais qu'avaient tous ces gens, ils étaient complètement fous.
Bah vous s’zavez pas mam’selle ? Les liliques... heu... re-li-ques… plus là... mzchant pati s’zavec. Un m’ssieur vient de dire à nous….Enfin aux m'ssieu qui défend nous...
Elle n’avait pas comprit grand-chose mais l’essentiel tout de même. Les reliques de la ville avaient apparemment été volées. Des bandits de grands chemins surement. A la réflexion elle eu un doute….
Hum encore une question stp !
Elle lui adressa encore son plus beau sourire irrésistible même pour un enfant et lui montra une pièce en récompense qu’il ne pourrait refuser certainement.
Dis moi, tu sais par où sont seraient partis ces voleurs par hasard ?
Il la regarda et ensuite l’écu qui miroitait dans la lumière du soleil. Il lui désigna une direction tout en haussant les épaules et tendit la main pour sa récompense. Elle ne pouvait s’attendre à plus d’un gamin mais lui offrit son dû et reparti au galop dans la direction démontré par ce fin doigté. La nuit avait fait place au jour, elle ne voyait rien du tout. Ne savait pas du tout où elle se dirigeait. Elle allait plutôt à l’aveuglette. Des bois qu’elle ne connaissait pas du tout, elle avançait lentement pour ne pas se faire voir ni entendre par qui que ce soir. Malgré qu’elle n’est qu’une femme seule en promenade. Elle se souvenait de ce petit jeu avec la vipère au Puy, elles avaient bien rit. Elle ne l’avait pas revue d’ailleurs après que les autres soit rentrée. Elle venait de le réalisé. Sa langue de serpent devait possiblement avoir été coupée. Des choses qui arrivent sans cesses dans cette profession ou choix de vie.
Elle continua d’avancer bientôt la nuit sans étoiles, sans lune par les nuages épais dissimulés. A la première chose qu’elle se rendit compte c’est qu’elle était épuisée, sa monture aussi et le soleil qui se levait. Toujours personnes dans les parages, pas de traces visibles pour le moment sur le sol maintenant qu’elle pouvait réapprendre à voir. Pas âme qui vive, ni méchants, ni voleurs, ni gardes ni rien. Le néant tout simplement. Elle commençait à être plutôt découragée. Le gamin ne savait rien du tout. Elle était perdue maintenant au milieu de nulle part. Elle ne savait même plus où était Clermont et la ville ensuite, c’était quoi déjà. Elle soupira, descendit de son cheval qu’elle laissa souffler et s’adossa à un arbre un moment pour réfléchit. Elle devrait bien trouvée une solution. Elle revenait sur ses pas ou continuait d’avancer vers on ne sait où ? Peut importe pour le moment, une pause était mérité et elle avait bien l’intention de la prendre entièrement. Elle mangea un morceau doucement tout en essayant de s’orienter malgré les arbres qui lui bouchait la vue d’une part et d’autre.
________________________________________________________________________________________________________________________________________ FAUCON DU CLAN Les deux juvéniles s’attardent auprès des logements souples. Un petit troupeau d’humains s’approche d’eux. Juchés sur des équidés il entourent l’homme à la blanche chevelure. Il a l’air en mauvaise posture. Soudainement les deux jeunes se précipitent et lancent leurs montures dans une course folle. Aussi peu fiable que puisse l’être un humain, la jeune femelle laisse échapper le parchemin que la dominante lui avait confié. Elle ne se rend pas compte de cette perte. Nous les messagers ailés sommes quand même de surs moyens pour délivrer des messages écrits. Un jour j’ai même croisé sur une habitation humaine un de mes congénères exotiques capable de délivrer des messages vocaux.
Je prend donc de la hauteur pour mieux appréhender la situation. Les deux jeunes fougueux se précipitent en direction de l’aire qui les a vu partir quelque temps auparavant. Je me détourne quelque peu afin de voir s’ils sont poursuivis et là je l’aperçoit.
La belle Ebène chevauche sous les frondaisons, empruntant une sente latérale. C’est avec joie que je retrouve celle que j’avais pu accompagner lors de son périple furtif hors du Manoir. Elle est occupée à se sustenter lorsque je m’approche d’elle en piaillant, quittant des yeux les jouvenceaux en fuite. Je me pose sur son épaule en ayant soin de ne pas y refermer mes serres. Il faut qu’elle rejoigne les impétueux, son expérience leur sera plus utile. Je lui vole le morceau de viande qu’elle tient à la main et m’enfuit à tire d’aile tout en lui laissant le soin de me poursuivre. J’en profite pour faire quelques acrobaties pour être bien sur qu’elle me reconnaisse et tente de me rattraper.________________________________________________________________________________________________________________________________________ GUSPas le temps de regarder derrière si la Croix Rouge les suits, vaux mieux d’abord foncer. On réfléchira après. C’est d’ailleurs un peu comme ca pour tout avec Gus. Et pour le moment il s’est pas trop planté donc pourquoi changer ? Il avait jamais vu sa petite amie chevaucher comme ça. Pendant le voyage pour venir ils avaient été ralenti par la charrette et depuis qu’ils avait quitté les autres, ils avaient pas trainé mais pas non plus foncé comme des malades. C’est qu’elle chevauchait bien cette petite. Et je vous dirai pas à quoi Gus pensait en la regardant. Puis c’est même pas vrai. Si il la regardait comme ca c’est pour pouvoir la prévenir quand y avait des branches basses qui traversaient sans regarder. Parce que là ils entraient dans une foret ou on n’y voyait pas grand-chose.
Un sale cri attira son attention . A croire que le zeuzio de Seamus était dans le coin. Même que ca lui ressemblait furieusement. Même que c’était lui c’est sur. Le volatile pouvait pas s’empecher de faire l’andouille en volant. Et que je te fais une pirouette, et que je je vire à droit et à gauche etc etc… Qu’est ce qu’il pouvait bien foutre là ?
Gus ralentit quand même l’allure de son fier destrier pour voir si les autres étaient pas dans le coin par hasard. Ca serait bete de faire un voyage jusqu’à la grotte pour que dale. Et bien non c’était pas les autres qui se radinaient mais bien l’autre félée du Manoir. Oui je sais encore une…mais bon c’est presque un asile là bas vous vous rendez pas compte vous. Bref la tortionnaire de beau et grands jeunes gens se pointait au détour d’un chemin de traverse. Gus appela la femme de sa vie
Hé Any !!! t’as vu qui voilà ?
Il hésita quand même à diriger son canasson vers la noiraude.________________________________________________________________________________________________________________________________________ ANYANKAGalopade effrénée, Gus qui suit tant bien que mal, n’étant vraisemblablement pas à l’aise sur un cheval, cela étant malgré son manque d’assurance, il se permettait encore de « l’avertir » des basses branches. Adorable en soi, mais ô combien agaçant pour une cavalière émérite comme elle, alors qu’elle détournait la tête pour le regarder, elle entendit un cri strident, un cri familier. Redressant la tête, elle aperçut le compagnon de son ange gardien et se mit à sourire.
Il a pas su s’empêcher, toujours un œil sur moi
Secouant la tête, la puce continuait béatement à sourire, touchée de l’attention quand son compagnon l’interpella pour lui indiquer une femme aux cheveux d’ébène sur le bord du chemin en train de se sustenter. En l’occurrence non elle ne voyait pas qui était là, elle n’avait jamais vu cette femme, se tournant vers Gus, elle l’interrogea du regard, il semblait la connaître mais restait hésitant.
Nan je vois pas, d’où tu la connais !!!
Reportant son attention sur l’ébène, Anyanka aperçut un gant noir à la ceinture de la femme, pas de doute possible, elle s’avança donc vers elle.
T’es loin du Manoir dis donc ? Qu’est-ce tu fiches là ? Anyanka et toi ?
Le ton de la puce était étrangement moins jovial qu’à l’ordinaire mais si Gus la connaissait, c’est qu’il l’avait croisé au Manoir, et elle savait très bien ce qui se passait là-bas. Ce sentiment de jalousie lui était nouveau, mais confirmait bien des choses à l’égard du charmant gaffeur qui faisait route avec elle.________________________________________________________________________________________________________________________________________ IVYLa substance qu’elle engobait lui fit un bien fou. Un peu de viande séchée et quelques fruits pour satisfaire sa panse qui criait famine quelques minutes auparavant. En pleine pensée d’où aller maintenant… Un léger battement d’aile ce qu’il y a de plus commun dans une forêt lui fit tout de même lever les yeux au ciel. Ivy l’aperçu, son petit compagnon volatile. Elle était finalement sur le bon chemin. Ce n’était peut-être pas lui après tout…. Des faucons il y en avait des milliers. Un sourire triste s’évapora pour revenir rapidement lorsque l’oiseau effectua mille et une virvolation pour ses yeux émerveillés. Elle avait la certitude maintenant. Il s’agissait bien du faucon de Seamus. Il vient lui chiper ce qu’il restait dans les mains de l’ébène avant de repartir. Apparemment il voulait qu’il la suit vu l’allure qu’il prenait. Elle n’hésita pas une seule seconde, elle avait pleinement confiance en lui. Elle rattrapa les rênes du cheval et monta sur son dos en un seul mouvement, assez rapidement que sa monture se cambra manquant de la faire tomber. Un coup de talon suffit pour lui remettre les idées en place et de suivre les directives de son maitre.
Rapidement elle déboucha au coté de deux jeunes adolescents. Elle ne les reconnu pas au premier abord. Ensuite le visage de Gus lui donna le fou rire immédiat. Sa compagne ne semblait pas aussi ravie par contre. Cela enchanta encore plus le poison.
Tiens… qui vois-je trainer dans les fin fonds de mes ennuis… toi… !
Elle désigna Gus avec un sourire charmant se souvenant trop bien de ses ‘’ performances ‘’. Elle espérait pour sa nouvelle cocotte qu’il avait apprit à se contrôler le pauvre. Elle regarda cette dernière du haut de son cheval avec un sourire plus qu’aimable bien que celle-ci ne voyait que jalousie en ce moment.
Vous n’êtes surement pas en ballade si loin du manoir pour prendre l’air… Où sont les autres ? Où est Seamus ?
Elle attendait une réponse et elle la souhaitait rapidement. Son ton était plutôt aimable et chaleureux. Elle savait qu’elle devait se montrer plutôt gentille si elle voulait avoir ses informations. La manipulation lui était assez souvent favorable. De plus, Aicha avait dit qu’il avait besoin d’elle mais à quel point, cela elle ne l’avait pas su. Elle ne savait strictement rien de ce qui se passait ici. Elle voulait savoir mais la personne mieux indiquée serait probablement le taciturne ou encore quelqu’un de son rang. Mais qui les accompagnaient, quelqu’un devait surement jouer la gardienne d’enfant avec ses deux là….
________________________________________________________________________________________________________________________________________ ANYANKALa puce observa la femme, elle semblait vraiment bien connaitre Gus et se montrait même familière avec lui, ce qui avait le don de franchement l'agacer, mais l'heure n'était pas à ça, même si son regard ne pouvait s'empecher d'aller de l'un à l'autre pour essayer de capter quelque chose. Son regard se figea sur la femme lorsqu'elle parla du manoir, mais surtout de Seamus, qu'est-ce qu'elles avaient toutes après lui bon sang de bois. Se renfrognant, Anyanka fit pivoter sa jument pour la remettre sur le chemin qui menait jusqu'à la grotte.
Nan, on est pas si loin par hasard, tout comme toi certainement, et j'ai d'autres chats à fouetter que de te faire un résumé, si t'es là c'est que t'en sait autant que nous !!!! A part qu'un des notres est captif des templiers, donc suis nous, on s'en va rejoindre Seamus justement.
Un regard mauvais se dirigea vers Gus, alors qu'elle talonnait furieusement sa jument sans prendre le temps de savoir si les deux autres la suivaient ou non.
Pressez-vous, Samaël ne dois pas rester là bas trop longtemps !!!!
Laissant la jalousie s'emparer d'elle, la puce malmena un peu plus sa jument qui partit en trombe sur le chemin cahoteux qui s'enfonçait dans la foret.
Dernière édition par le Dim 13 Jan - 14:21, édité 1 fois | |
| | | Xandrya Spadassin noir - Archiviste
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| Sujet: Re: 14 >>> La fuite (entre Clermont et Aurillac) Dim 24 Fév - 20:28 | |
| GUSOulà elle était pas jouasse la Puce. Le Gamin était tout content à l’intérieur de son lui-même. Si elle faisait cette tronche quand une femme lui faisait du gringue c’est peut-être bien parce que il l’aimait. Vous croyez pas ?
Je suis sur que si elle avait pu elle aurait arraché les yeux de la Poison, mais elle pouvait pas…Dommage parce que l’autre là l’aurait pas volé tiens avec tout ce qu’elle avait fait subir à Gus à son arrivée. En plus elle cherchait le mec au bandeau (vu qu’il parait que je peux plus dire Ninja cause qu’y en avait pas en France à ce moment là, comme le Texas Poker quoi)
Pour sur elle devait encore chercher des noises. Elle avait dit qu’elle s’ennuyait, elle voulait sans doute s’amuser. Mais avec le Seamus elle était pas rendue.
Il essaya d’en placer une, mais Anyanka, furibarde explique un très petit peu la situation et leur dit de se grouiller, qu’ils allaient rejoindre les autres à la grotte. Fallait tirer le gars de là parce tout dur a cuire qu’il était peut-être, les templards étaient bien foutus de le faire griller pour qu’il cause. Et s’il causait, ils étaient tous dans la merdasse.
Gus avait l’air malin là tiens. Entouré de deux pitt bulls potentiels. De toute façon il fallait voir avec dame Zieux bleus. Tout en chevauchant il essaya de causer un peu avec sa petite amie mais elle râlait franchement. Bon c’est vrai qu’il lui avait pas dit comment il avait arrosé Ivy qui était venue l’embeter mais bon, il pouvait pas savoir non plus. Bref assez parlé du passé, action. La bête à plume continuait à le regarder d’un mauvais œil. Conditions de voyage optimale quoi. A un moment donné Gus pu plus se retenir. La Démone avait pas eu l’air de savoir ce qui s’était passé à Clermont. Un secret c’est comme un patineur débutant sur le bout de votre langue. En tout cas pour la langue de Gus. Puis elle faisait partie de la bande alors c’était pas un vrai secret.
Tu sais ce qu’il à fait ton Tacimachin ? Ben avec les autres il a été foutre le Bronx à l’église de Clermont et y sont revenus avec un cadavre puant. Tu sais un comme ceux que les Aristo prient devant. Alors on l’a fouré dans un trou que c’est moi qui ai fait. Et tu verras on voit rien. L’est pas con tu sais le nouveau boss. La Croix Rouge ben sont pas prêt de trouver leur nonosses. Sauf si l’Obsédé bave mais c’est pas gagné pour eux. De toute façon on va chercher les autres et ca va chier dans le ventilo.
Finalement il savait même pas si la bonne femme l’écoutait ou pas mais il avait trop besoin de le raconter. L’est comme ca le Gus, même que ca va lui attirer des crasses s’il fait pas gaffe. Ils chevauchèrent pendant toute la nuit et le soleil était en train de retirer son pijama quand ils entrirent dans la foret ou y avait la caverne et tous les autre qui était planqués.________________________________________________________________________________________________________________________________________ IVYUn coup d’œil dans sa direction, puis un autre vers le gamin... La puce semblait chercher en vain quelque chose entre le poison et Gus. Pourtant entre eux il n’y avait rien eu… enfin si mais pas de son coté à elle disons. Elle se souvenait très bien de cet incident dans une des chambres du manoir et bien qu’à la simple pensée de cet événement le sang boulait dans ses veines, affluant la sève de la colère jusqu’à son cerveau à lui donner mal à la tête. C’était soit cela ou le piaillement du gamin qui tentait de lui donner des explications tout en continuant leur route puisque la jeune demoiselle rochait devant eux. De toute manière, la vengeance est un plat qui se mange froid. Elle lui ferait bien regretter plus tard, si ce n’est une jolie éventuelle dispute d’amoureux ferait l’affaire.
Hein ?? !!! Bon je comprends rien à vos histoires et non je sais rien de ce qui c’est passée ici. Mais ta copine à parler de Samael, et si j’ai bien compris ton débit non fluide de conneries il est retenu quelque part…. Enfin Seamus, j’imagine me mettra clairement au courant puisque ta nouvelle amie semble se défouler la langue autrement…
Elle jeta un coup d’œil à cette jeune femme au tempérament terrible malgré son jeune âge. Elle se souvient très bien de comment elle était à cet âge et ne puis que sourire. Elle sera possiblement un très bon atout pour le clan en vieillissant et peut-être même déjà qui sait. Elle ne la connaissait pas après tout. Ses réflexions reviennent rapidement ensuite à l’argenté. C’est précisément le soir qu’elle a quitté le manoir qu’ils s’étaient disputés tout les deux, elle l’avait flanqué à la porte de sa chambre avant de l’avoir fait sortir de ses gonds. Ceux qui le retenaient auraient probablement à faire à lui sous cet angle également. Ivy les plaignaient. Elle se demandait comment il réagirait de la voir arriver, naturellement s’il était encore en vie d’ici là… On ne sait jamais…
Bon on se magne un peu… Je vous suis mais au lieu du trot on ne pourrait pas accélérer un peu les enfants parce qu’apparemment le temps presse un peu….
Elle donna un bon coup éperon au cheval qui savait pertinemment ce que son maitre voulait. Il augmenta la cadence rapidement les deux autres suivant. La damoiselle, fulminant encore possiblement au plaisir du poison qui adorait mettre la bisbille un peu partout. Agacement peu importe, sexuelle ou caractériel, peu lui important tant que cela faisait toujours son effet. On ne la surnommait pas le poison pour rien après tout !
________________________________________________________________________________________________________________________________________ ANYANKADécidement cette femme n'avait rien de plaisant, et son Gus qui papillonnait en se vantant de si et de ça, mais qu'il se taise donc, en quoi elle avait besoin de tant d'information, cette femme qui n'avait même pas la délicatesse de se présenter au passage. La puce après être partie comme une furie avait ralenti un peu l'allure à quoi bon fatiguer sa jument, elle risquait d'en avoir besoin rapidement une fois rendue à la grotte. Ils chevauchèrent jour et nuit sans discontinuer, alors qu'ils étaient tout proche de la grotte, la femme aux cheveux noirs s'agaça du rythme tenu par les chevaux et se mit à accélerer l'allure, alors qu'elle ne savait absolument pas où elle devait aller.
Vas-y par devant espèce de mégère, et paume toi dans le bois va songea t-elle un sourire mesquin aux lèvres.
Anyanka regarda l'impatiente s'éloigner dans le chemin forestier, alors qu'ils arrivaient à proximité de la grotte, une pression sur le flanc droit de son cheval, une légère traction sur la bride droite, et la jument tourne s'enfonçant dans la foret, en sortant du sentier battu. La puce lance un regard à Gus qui reste sur le sentier à regarder en direction de la femme galopant plus loin.
Fais ton choix Gus, si elle est si maline ta vipère, elle trouvera toute seule, au lieu de nous suivre en la fermant.
Sans attendre plus, Anyanka talonne doucement sa jument, avançant prudemment vers la grotte, se doutant que les siens devaient être aux aguets vu la situation. | |
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