Xandrya Spadassin noir - Archiviste
Nombre de messages : 716 Localisation : Là où on ne m'attend pas...Ma dague bien cachée... Etat d'esprit : Désabusée... Désirs : Comprendre... Date d'inscription : 20/02/2007
| Sujet: Le Laid : sa mort Mar 18 Sep - 18:06 | |
| LE LAIDPrès de la Porte, une Nuit.... Il avait réussi à mener sa cousine Eighon, son p’tit bout’d’chou, à la seule personne qui prendrait soin d’elle. Il savait qu’il la protégerait quoiqu’il lui en coûte. Il avait été des plus heureux de le revoir en compagnie d’Adorabelle, il savait à quel point elle lui avait manqué. Il ne savait pas par contre qui était l’autre femme, mais une relation profonde, sincère et passionnelle semblait les réunir.
Il avait promis de revenir, abandonnant Eighon à Maelchon, Adorabelle et cette femme appelée Eau Douce. Il avait remarqué la nuit de leur arrivée à Béziers, la présence d’un homme qui semblait surveiller son Maître. Après leur départ, il décida de surveiller lui-même et était donc retourné dans ce village marqué du saut de la malchance. IT, Main Noire que d’êtres aux goûts subtils et raffinés.
Il avait ainsi réussi à trouver des renseignements sur l’homme, et la nuit venu décida de retourner près de son maître pour lui parler de ce Maximilien le Violoneux. Un homme étrange, son passé se perdait dans l’oubli d’après ce qu’il avait compris, un homme qui vénérait Dame Nuit et en conséquence ne sortait que lorsqu’elle tombait. Une espèce de fou croyant sûrement être une créature des ténèbres.
Arrivé au détour d’une rue, une voix brisa le silence, douce et suave, presque musicale :AMALAIRE ! C’est toi n’est ce pas ? L’on me raconte que ton cœur est aussi beau que tu es laid ! Il est vrai qu’un Rat d’Egout n’a absolument rien à t’envier ! T’es qui toi, pour m’parler d’la’sorte ? Je suis Maximilien, celui que tu cherches !En quelque pas rapide, il fut sur le Laid, le toisant de ses yeux rubis. Un éclat y brillait, étrangement hypnotique. Ton Maître est à moi et à nul autre. C’est vrai ton cœur est pur et beau, et je fais de la beauté une passion… En un éclair, il bondit sur le domestique de Maelchon de Pridieu.......................................................................................................... Cloué les bras en croix au mur de bois d’une maison abandonnée, Amalaire les yeux ouverts regardait par delà les murs. Son regard pour l’éternité figé dans la mort, il semblait exsangue, saigné comme un porc par une infime incision sur la jugulaire. La poitrine béante, il manquait la seule chose qui semblait belle chez cet homme.Jamais son Maître ne saurait… | |
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