Le Clan de La Main Noire
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 Altahire : sa mort....

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AuteurMessage
Xandrya
Spadassin noir - Archiviste
Xandrya


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Date d'inscription : 20/02/2007

Altahire : sa mort.... Empty
MessageSujet: Altahire : sa mort....   Altahire : sa mort.... Icon_minitimeMar 18 Sep - 18:17

Altahire : sa mort.... Altahireui8 ALTAHIRE

Une respiration sifflante, un pas lent. L’assassin sortit de l’obscurité. Il était toujours vêtu de sa cape à capuche, qui dissimulait son armure de cuir et ses deux fidèles compagnes, en permanence accrochées à ses hanches. Et ce quelle que soit la situation.
Haschischin, son fidèle ami. Un immense loup noir marchait à ses côtés, parfois il le regardait et piaillait, il savait lui aussi…
Sa capuche remontée dissimulait son visage. Ce dernier était méconnaissable, transformé pas la douleur permanente qui lui rongeait la poitrine. Le teint pâle, les yeux mi-clos…
Satané procureur… presque un an auparavant, à Béziers, lors de l’attaque de l’auberge…
Qui aurait pensé qu’il l’avait finalement tué ? Détruit par un morceau de côte promeneur ! L’affaire était presque risible et il aurait rit, n’eut été cette horrible sensation lorsque cela lui arrivait.

Il s’arrêta à la porte du bâtiment religieux, sans la passer. Ce lieu n’était pas pour lui.
Ses yeux noirs percèrent les ombres vacillantes dues à l’éclairage. Reconnaissant quelques personnes, un sourire carnassier naquit sur son visage blafard, parfois même ses yeux luisaient de haine.
Il avait quitté les « méchants » pour une gentille, certains autres valaient le détour. Mais ils étaient si rares. Et là… il y avait un joli ramassis d’hypocrites… il se surprit à penser aux mouches…

Il toussa bruyamment se retourna vers l’extérieur et cracha son sang sur le parvis de l’église…

Prenez… ceci est mon sang…

Il ricana…


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Altahire : sa mort.... Altahireui8 ALTAHIRE


Restant dans l’ombre, à peine visible du derniers rangs et seulement s’ils étaient venu à se tourner. L’assassin avait regardé la cérémonie, lorsque la voix de a Cridhe s’était élevé, il avait souri.
Un pincement lui vrilla le cœur lorsque ses amis devinrent mari et femme. Non pas qu’il rêvait de cela pour elle, non, mais juste être là.

La cérémonie allait prendre fin, la foule de nobliaux de pacotille et autres bâtards nauséabonds ferait sa sortie. Il contempla encore ce ramassis de gentils citoyens abêtit par l’autorité.
Une violente toux avait refait surface, il s’était vite retourné et faillit chuter en descendant les marches du parvis. Crachant son sang, se soutenant sur le mur, il avait entrepris de s’éloigner de l’entrée. Il s’était enfin laissé glisser contre un mur, le sang coulait en un mince filet, venant teindre sa cape…


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Altahire : sa mort.... Altahireui8 ALTAHIRE


Le dos appuyé contre l’un des murs de l’église ou la cathédrale, enfin qu’importe le nom, Altahire avait trouvé refuge. Partiellement dissimulé, il respirait difficilement. Ses yeux noirs regardaient au loin, quelque chose que lui seul pouvait voir.
Devant lui se déroulait sa vie…

Sa prime enfance, dans les rues d’une ville dont il n’avait aucun souvenir du nom. L’arrivée de l’homme a la bure, le Maître, il n’avait pas dix ans. L’inconnu l’avait emmené, nettoyé et nourrit.
Le long apprentissage commençait, comment tuer et haïr. Sur la question Maelchon de Pridieu en connaissait un rayon, il était son mentor, son maître… son père ?
A quatorze ans, son premier assassinat, l’homme mourut dans son lit à côté de sa femme, elle ne se réveilla qu’au matin. Il ricana.
Six ans ont alors passé, six ans à fauché des vies comme le paysans fauche ses blés. Six ans à haïr en permanence, à voir couler le sang… à vivre dans l’obscurité, la pénombre… la mort !
La « mort » du maître lui fit quitter le Clan de la Main Noire, il arriva à Gien.
Gien… Karyka… Elle lui avait appris que la haine avait son pendant, que certain, elle en fait, méritaient que l’on s’arrête et les écoute.
Mais elle disparut, fauché par son métier… elle était herboriste et un peu sorcière aussi.
La mort dans l’âme ce fut vers Béziers que l’assassin se tourna. Il y trouverait la mort, sans aucun doute…
Mais ce fut un lieutenant aux yeux vert qu’il rencontra, l’amour pas la mort. Elle réchauffa son âme et émerveilla son cœur. Il ne devait plus la quitter.
Il y rencontra aussi la douce Og Nighean, sa « petite sœur », elle le marqua et jamais il ne put l’oublier.

Cette dernière année, il rencontra des gens merveilleux : Séliane la délicieuse gitane de Carcassonne, à jamais sa sœur de sang.
Kam et Oidche, des amis sincères, il était là près d’eux et pourtant si loin, il aurait aimé les embrasser pour l’occasion.
Le seul soldat du Languedoc qu’il est respecté Hafgan de Lodève, il n’eut pas le temps de mieux le connaître.
Mieux connaître… il y avait aussi Nefetary et Death dans ce cas… Death…
Et Adielle… tueuse du Clan… un soir… un bal… une brève passion…un souvenir impérissable.

Un sourire ornait son visage malgré la douleur. Sa main était crispée sur sa poitrine, il toussa et cracha à nouveau son sang, lentement il envahissait ses poumons.
Il se leva et regarda le mur, un sourire carnassier se dessina sur son visage. Ce mur était triste et lui, avait de la couleur à disposition.

Sa main droite travailla entre deux toux, la « peinture » arrivait directement sur le « pinceau ». Lorsque ce fut fait, il sortit un parchemin et se réinstalla. Il prit une plume sur le sol, cela ferait l’affaire.
Haschischin posa se coucha et posa sa tête sur la cuisse de son maître, il faillit le pousser, pas facile pour écrire. Mais sa main resta en suspend au-dessus de l’animal, il sourit et une larme coula le long d’une joue. Il flatta l’encolure de son compagnon :

Mon fidèle ami…

]Il écrivit ensuite quelques mots, pas grand-chose :


Citation :
Haschischin et Sombre présage pour toi Mo Cridhe…
Kam ma dague, sise à ma droite, qu’elle te défende toi, ainsi que les tiens…
Trouvez Enimia, remettez lui mon pendentif… (Gravé sur le bois, un balai et une dague emmêlé)
Mon autre dague, pour Death… une amie sincère, vous la trouverez en taverne…
Oidche… mes vœux les plus sincères… et cet anneau…
Séliane

Une violente douleur lui fit lâcher vélin et plume, un gargouillis s’échappa de sa gorge alors que le sang tentait de s’échapper. Il saisit un vieux tissu roulé en boule, le serra contre lui.
Le loup, s’étant redressé, pleurait à ses côtés.
L’air n’entrait plus, seul le sang sortait. L’assassin regarda le loup et sourit…

Un long hurlement sortit de la gorge d’Haschischin, il annonçait ainsi à tous…

La mort de son compagnon…

Sur le mur en lettre de sang :


Citation :
JE VOUS AIME…
JE VOUS HAIS…
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